Ce mercredi 02 février 2022, l’humanité va célébrer, comme chaque année en cette date, la Journée mondiale des zones humides (JMZH). Le thème retenu pour cette édition 2022 est : « Agir pour les zones humides, c'est agir pour l'humanité et la nature ». Ce thème, estime zoneshumides.org, souligne l'urgence à agir pour les zones humides, l'un des écosystèmes les plus précieux, et à promouvoir un usage durable de ces milieux fragiles.
« Par la valorisation d'actions menées pour les zones humides, ce thème vise également à inspirer à la société, des investissements et des efforts accrus pour protéger les zones humides afin de répondre aux enjeux posés par la double crise - climatique et de la biodiversité - que nous affrontons », souligne ce tabloïde scientifique.
En effet, rappelle-t-on, cette journée du 02 février commémore l'adoption de la Convention de Ramsar relative aux zones humides. Adoptée en 1971 dans la ville iranienne de Ramsar et entrée en vigueur en 1975, cette convention est le traité intergouvernemental servant de cadre à la conservation et à l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.
Près de 90% des États membres des Nations Unies, de toutes les régions géographiques du monde, sont « Parties contractantes » à cette Convention de Ramsar.
Zones humides, que sont-elles ?
Selon la Convention de Ramsar, les zones humides sont des espaces terrestres saturés en eau, de façon permanente ou saisonnière, de sorte qu’ils présentent les caractéristiques d’un écosystème distinct. Deux critères permettent de les définir, à savoir : la morphologie des sols liée à la présence prolongée d’eau d’origine naturelle et la présence éventuelle des plantes hydrophiles.
Les zones humides comprennent donc les mangroves, les lagunes, les tourbières, les étendues de marais, les rivières et les lacs, les deltas, les plaines inondables et les forêts inondées, et même les récifs coralliens… Ces milieux ont pour caractéristique commune d’avoir de l’eau stagnante ou coulante pendant au moins une partie de l’année, des sols saturés en eau douce, saumâtre ou salée et une végétation adaptée à ce type de sol ou à la submersion.
À en croire cette même Convention de Ramsar, les zones humides sont indispensables au bien-être humain, à une croissance économique inclusive ainsi qu’à l’adaptation au changement climatique et à son atténuation. Elles fournissent de l’eau pour la consommation humaine et constituent de véritables bassins de production agricole.
Elles constituent les plus grands stocks naturels de carbone de la terre. Aussi, soutiennent-elles la biodiversité ainsi qu’une nature abondante et unique.
Refuge pour la biodiversité
Pour la Convention de Ramsar, les zones humides sont très utiles à la survie des écosystèmes et dans la lutte contre le réchauffement climatique. Véritables infrastructures naturelles, elles constituent, entre autres, des puits de carbone extrêmement efficaces (elles retiennent près de 30 % de tout le carbone terrestre, soit deux fois plus que les forêts au niveau mondial) ; des remparts primordiaux contre les effets du dérèglement climatique (érosion du littoral, inondations, sécheresses) ; des réservoirs d’eau potable ; un filtre naturel améliorant la qualité de l’eau ; un refuge pour la biodiversité, etc.
Quant à l’importance des zones humides, la Convention de Ramsar affirme qu’elles fournissent une multitude d’avantages et de services à l’humanité. Elles stockent l’eau et assurent sa qualité, contribuant à la résilience contre la sécheresse. Elles protègent contre les inondations et les effets des tempêtes.
Également, elles fournissent des aliments et d’autres services tels que le transport et les loisirs. Elles offrent différents habitats qui abritent la biodiversité des gènes, des espèces et des écosystèmes.
Les zones humides jouent donc un rôle clé dans les cycles biologiques de nombreuses espèces.
Bokulaka Baende
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