À ce jour, la République démocratique du Congo n’a pas encore préparé un inventaire national de ses zones humides. C’est ce qu’atteste la Convention de Ramsar relative aux zones humides, adoptée en 1971 et entrée en vigueur en 1975, et dont la RDC est « partie contractante ».
Ce traité intergouvernemental estime à ce titre que la RDC doit absolument faire cet inventaire d’autant plus que la connaissance de ce potentiel demeure encore fragmentaire dans le pays. Aussi, un inventaire de ces sites des zones humides congolaises est une étape importante pour leur classification et leur conservation.
Dans le contexte actuel, le Gouvernement de la RDC à travers le Ministère de l’Environnement et Développement durable n’a pas encore élaboré une politique sectorielle sur les zones humides congolaises. Celle-ci, sa stratégie ainsi que son plan d’action ne pourront être déterminés qu’une fois un inventaire de toutes les zones humides de la RD Congo sera réalisé.
Toutefois, dans l’attente de cet inventaire, la gestion de certaines zones humides a été prise en compte dans la politique nationale de la gestion stratégique de l’environnement ainsi que dans la stratégie nationale et le plan d’action de la diversité biologique. Dans le cadre du Plan National d’Action Environnemental (PNAE) et de la stratégie nationale et du plan d’action de la biodiversité, les préoccupations relatives à la gestion des zones humides sont également prises en compte.
Signalons par ailleurs que les zones humides de la ville de Kinshasa (Pool Malebo) et celles des autres grandes villes de la République démocratique du Congo sont menacées de spoliation. Pourtant, ces terrains habituellement inondés sont riches en biodiversité. Certaines espèces végétales, halieutiques et animales vivent dans ces zones inondées.
Malheureusement, ces sites riches en biodiversité disparaissent graduellement dans les zones urbaines congolaises au profit des maisons.
Bokulaka Baende
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