Dans sa note technique rendue publique le jeudi 24 août 2023 et qui fixe plusieurs points sur la variole du singe ou la maladie de Monkeypox, le Centre interdisciplinaire de gestion du risque sanitaire (CIGRS) renseigne qu'actuellement, la République démocratique du Congo se classe parmi les premiers pays qui rapportent le plus grand nombre de cas de Monkeypox dans le monde.
Presque toutes les provinces du pays sont donc exposées à cette maladie "qui ne se limite plus aux zones forestières car même les zones de savane rapportent aussi des cas à travers le pays", martèle cette source sûre.
Décrivant l'histoire et le traitement de Monkepox dans le pays, le CIGRS note que la RDC est le pays où les cas autochtones de la maladie ont été identifiés pour la première fois chez les humains. C'était en 1970, à Katakokombe, dans l’actuelle province du Sankuru.
Cette maladie, selon ce centre, peut atteindre n’importe quel coin du pays et même du monde étant donné qu’elle peut se propager à travers le voyage et même le tourisme.
Et d'affirmer que le Gouvernement de la RDC, tirant profit de sa longue expérience dans la gestion des cas de Monkeypox à travers le pays, a mis en place un schéma thérapeutique qui, naturellement, associe l’isolement de toute personne infectée comme mesure préventive afin d’éviter toute propagation de la maladie.
"Ce schéma prévoit que les cas légers ou modérés bénéficient d’un traitement symptomatique avec du Paracetamol pour lutter contre la fièvre et toute douleur légère tandis que le Tramadol devra être utilisé en cas de douleur modérée. Ce traitement doit être associé au lavage de la peau avec du savon et de l’eau ainsi qu’à l’administration de la Loratadine pour lutter contre la démangeaison", indique le CIGRS dans sa note technique.
Celle-ci démontre qu'en Afrique, environ 3 à 6 personnes peuvent mourir d’une infection à Monkeypox sur un total de 100 personnes infectées.
"Le nombre de morts peut atteindre 10 pour 100 cas de maladie en Afrique centrale où circule une souche de MPox plus virulente que celle de l’Afrique de l’Ouest. Depuis mai 2022, des cas de Monkeypox ont été rapportés hors de la zone africaine et cette épidémie s’est propagée dans plusieurs pays et continents poussant l’OMS à la déclarer « Urgence de santé publique de portée internationale » en juillet 2022", renseigne la note technique.
Et d'ajouter:
"L’apparition de cette maladie hors de l’Afrique a montré que ce virus peut subir des transformations allant jusqu’à la modification même de sa voie de transmission. Ainsi le virus qui a causé cette pandémie se transmet principalement par voie sexuelle et les signes sont moins marqués qu’en Afrique. De même, très peu de cas de mortalité est observé lors de cette pandémie".
En ce qui concerne la situation de la maladie dans le monde, le CIGRS fait savoir qu'à ce jour, sur 89.529 cas reportés dans 156 pays à travers le monde (situation du 23 août 2023), 156 personnes ont perdu la vie.
"La maladie du Monkeypox est facile à diagnostiquer chez l’homme partant de signes observés au niveau de la peau mais plusieurs cas suspects de Monkeypox ne sont pas confirmés au laboratoire, indiquant ainsi que tant de maladies cutanées peuvent lui être apparentées. C’est le cas de la varicelle, la rougeole, la syphilis et même l’herpès", a souligne le CIGRS.
Bokulaka Baende
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