Au deuxième jour du 1er Premier Sommet Africain sur le Climat, le Premier Ministre, Sama Lukonde à plaidé pour un accès à des conditions justes et équitables des pays africains au financement climatique devant les aider à promouvoir une croissance verte et développer, à l'échelle du continent, des énergies renouvelables.
Aussi, a-t-il appelé à la réduction des dettes économiques que les pays africains avaient contractées pendant la crise mondiale de la pandémie de Covid-19.
En deuxième lieu, le Premier Ministre a plaidé pour la solidarité sur des projets d'intérêt commun dans le secteur des énergies renouvelables. À ce propos, le Chef du Gouvernement congolais a cité le cas du projet intégrateur du barrage d'Inga qui attend toujours des financements à ce jour. L'autre exemple de solidarité qu'il a cité est celui de la mise en œuvre du projet de développement d'une chaîne de valeur dans la fabrication des batteries. Ce projet est en cours de mise en œuvre conjointement par la République démocratique du Congo et son voisin, la Zambie.
L'occasion était aussi donnée au Chef du Gouvernement d'appeler la communauté internationale à la solidarité sur des questions de paix et de sécurité dont souffre notamment la RDC depuis près de trois décennies dans sa partie orientale. De l'avis du premier des warriors, les guerres détruisent les forêts et la biodiversité et favorisent le braconnage.
Dans son troisième ingrédient proposé pour les solutions innovantes sur les défis environnementaux, il a évoqué une nouvelle économie du climat, axé sur la conservation et la restauration des forêts, mais aussi sur une agriculture susceptible de garantir la santé et la sécurité alimentaire. Ainsi, il a appelé non seulement à la création d'un Fonds d'investissement sur l'économie du climat, mais aussi à un marché de carbone équitable.
Soulignons que la RDC, défendant sa position de "Pays Solution ", mise sur ses atouts, à savoir ses 155 millions d'hectares de forêts tropicales (soit, 10% des forêts tropicales de la planète et plus de 60% des forêts du Bassin du Congo), son vaste territoire de 2 345 410 km² disposant de 80 millions d’hectares des terres arables utiles au développement de grands projets agricoles, sa main d’œuvre de plus de 50 millions des jeunes, ses tourbières de plus de 30 gigatonnes de dioxyde de carbone, sa faune et sa flore classant le pays à la 5ᵉ position de puissance mondiale en termes de biodiversité, son potentiel photovoltaïque estimé à 70 000 mégawatts grâce à son exposition naturelle sous la ligne de l’Équateur, son important potentiel énergétique d’environ 37% du potentiel africain et 6% du potentiel mondial, son barrage hydroélectrique d’Inga capable de fournir plus de 100 000 mégawatts, ses 40% des réserves de minerai stratégique de cobalt dont le pays assure actuellement 60% de la production mondiale, etc.
Africa Climate Summit 2023 (ACS23) de Nairobi est la première édition du genre. Une de ses motivations principales est d'aboutir à une position commune des pays africains à défendre lors de la prochaine Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, la COP28 qui se tiendra fin novembre et début décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Ici, la bataille programmée est d'enterrer les énergies fossiles, cause principale du réchauffement climatique, et promouvoir les énergies renouvelables dont l'Afrique dispose des potentialités immenses non encore exploitées.
Le mercredi 6 septembre, lors de la troisième journée des travaux, il est attendu une déclaration commune des pays africains, qui devrait être la position du continent à la COP28 de Dubaï.
Les militants de Greenpeace ont tenu une manifestation ce lundi 11 septembre à Monte Carlo à Monaco.
La Ministre de l'Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, plaide que le monde entier ait une attention particulière s
Communiqué de presse
Dans sa communication lors de la 112e réunion du Conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi a rappelé au gouvernement que la phase des ex