Des centaines des maisons constituées des habitants des habitants, des écoles et autres infrastructures de base ont été secouées par des fissures d'origine inconnue et qui mettent la vie des paisibles citoyens à Buhozi.
Situé aux abords de la rivière Ruzizi et Kamagema, des maisons n'ont pas résisté à ces fissures.
Pour la société civile environnementale, le danger est trop grand et l'alerte est déjà en rouge.
" L'alerte a atteint un signal rouge et au niveau de la province du Sud-Kivu, ce sont des signes qui doivent nous interpeller et surtout les autorités et au niveau national pour que nous ne puissions pas subir la situation que nous avons subi à Nyamukubi et Bushushu", a dit à DESKNATURE.COM, Josué Aruna coordonnateur de la société civile environnementale.
Pour cette structure, il est temps que les autorités agissent. iIl faut des décisions braves pour ne pas vivre la même situation que Nyamukubi et Bushushu à Kalehe.
" L'objectif de cette descente c'est de nous imprégner de ce danger là, du danger d'abord du côté de la RDC au niveau de Buhozi. Nous nous sommes rendus compte que du côté de la RDC, tout un village à un risque qui est dans ce village. Au-delà du village, il y a les infrastructures sociales comme les écoles dans lesquelles les enfants continuent à étudier dans un écosystème qui est déjà dégradé. Et à celà, nous pensons qu'il est urgent parce que tout Buhozi est en danger de partir dans la rivière Ruzizi", ajoute Josué Aruna.
Et de renchérir:
" Il est urgent pour nous pour que les dispositions correctes et décisives de la part des autorités puissent être prises avec une urgence afin que cette population soit délocalisée mais aussi les élèves qui étudient dans ces écoles, les responsables de ces écoles doivent prendre des mesures qui s'imposent afin que ces écoles là soient délocalisées", dit Aruna.
La province du Sud-Kivu est frappée depuis plusieurs mois par des catastrophes naturelles et qui ne laissent rien à leur passage.
A Kalehe, c'est le cas des catastrophes de Nyamukubi et Bushushu, à Kabare et Walungu, ces territoires sont traversés par la faille de Birava.
La société civile environnementale lance un appel à la Communauté Internationale pour un projet de restauration écologique.
" Pour la Communauté internationale, nous devons recevoir des compensations au niveau international, il faut qu'il y ait un programme de restauration des écosystèmes terrestres qui sont dégradés dans la province du Sud-Kivu", note Josué Aruna.
De son côté, le chercheur Frank Kwabe estime que le danger est grave et des mesures doivent être prises.
"La situation qui s'annonce est grave, la nature s'est déjà vengée et elle va réagir", ajoute le chercheur Frank Kwabe.
Avec ces fissures et éboulements, une partie de la rivière Ruzizi a été touchée, les mottes de terre venues des collines surplombant le Rwanda se sont déversées dans la rivière et empêchent aux eaux de couler normalement.
Justin Mwamba
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