Le domaine de conservation des écosystèmes a beaucoup évolué dans la sous-région d’Afrique centrale. Le nombre et la superficie des aires protégées ne cessent d’augmenter depuis 1930.
Selon le rapport “Aires protégées d’Afrique centrale: état 2020”, le réseau sous-régional comprend actuellement 206 aires protégées occupant environ 799000 Km2.
“En Afrique centrale, le nombre et la surface des aires protégées ont particulièrement augmenté au cours des années 1930, puis de la fin des années 1960 au milieu des années 1970. Une autre augmentation s’est produite après la Convention de Rio et le lancement du programme ECOFAC (Ecosystèmes Forestiers d’Afrique centrale), à partir des années 1990. Le réseau sous-régional comprend actuellement 206 aires protégées occupant environ 799000 Km2, toutes catégories confondues, ou 14,8% des terres et 5,0% de la zone économique exclusive (ZEE) marine des pays d’Afrique centrale”, souligne le rapport.
Et d’ajouter :
“Environ 50% de ces aires protégées ont vu le jour durant les vingt premières années du xxie siècle, dont 20% durant la décennie 2011-2020 des Nations unies pour la diversité biologique.”
Cette évolution traduit l’engagement des gouvernements pour le développement du réseau des aires protégées d’Afrique centrale et la réalisation des objectifs d’Aïchi (voir encadré).
Cet engagement s’est manifesté notamment à travers le programme ECOFAC, qui fête ses 30 ans d’existence. Ce programme a contribué au classement de nombreuses aires protégées dans la sous-région, comme les parcs nationaux d’Obo (Sao Tomé-et-Principe) ou de Monte Alen (Guinée équatoriale) ou le reclassement et l’extension des parcs nationaux de la Lopé (Gabon) et d’Odzala-Kokoua (Congo).
Auguy Mudiayi
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