La 26ème édition de la Conférence des parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP 26) se tient au mois de novembre prochain en Grande-Bretagne. La participation de la République démocratique du Congo, qui détient plus de 62 % des forêts du bassin du Congo considéré comme le deuxième poumon mondial en termes de biodiversité, est vivement attendue. Au cours de cette grande messe internationale sur le climat, la RD Congo devra faire prévaloir son statut de puissance climatique et pays solution au problème du changement climatique.
Pour Mme Eve Bazaïba, vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable, à la COP 26, la RD Congo va aller se présenter comme pays-solution. Et cette solution est déclinée en trois positions. La première c’est celle de présenter le massif forestier la RDC. En deuxième lieu, la RDC va présenter son réseau hydraulique et la troisième position c’est celle de présenter les minerais stratégiques de la RDC.
« Lorsqu’on parle de réchauffement climatique, le monde a aujourd’hui besoin de l’oxygène. On a besoin des forêts de la République démocratique du Congo, parce que nos forêts ont la capacité de séquestration de pollution même des années antérieures, d’aujourd’hui et dans le futur. Parce que nous avons un massif forestier qui est resté jusque-là intacte. Malheureusement ou heureusement pour nous, il n’a pas été exploité à outrance, de manière industrielle. Nous avons encore des forêts vierges, intactes qui dégagent l’oxygène nécessaire, avec le relief du Congo. Et nous avons les arbres qui existent depuis la création, mais personne n’y a touché. Ce qu’on ne trouve dans d’autres bassins. Pour ce faire, le monde a besoin de nous. Et c’est vrai que nous avons aussi besoin du monde. Nous allons présenter notre massif forestier comme étant une solution », a-t-elle expliqué aux journalistes lors du briefing tenu conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le jeudi 02 septembre courant.
Deuxièmement, poursuit-elle, « nous allons présenter notre réseau hydraulique comme étant une solution. Parce qu’avec le débit qui est connu du fleuve, renforcé par tous ses affluents, nous avons la capacité de produire de l’énergie propre à travers le site d’Inga, avec l’hydroélectricité. A ce stade, le tout mélangé énergie Inga, ou énergies alternatives, seulement 14 % des congolais ont accès à l’énergie. Mais si nous pouvons renforcer la capacité de Inga avec les programmes d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, le Congo peut arriver à desservir 70 ou 80 % des Congolais, rien que par Inga, et aussi les autres pays voisins ».
Et d’ajouter :
« Du coup, lorsque nous allons accéder à cette énergie, nous allons mettre moins de pression sur les forêts, surtout en ce qui concerne le bois de chauffe, non seulement pour nos ménages, mais aussi pour les petites et moyennes entreprises (briqueteries, savonneries, huileries, boulangeries, petites unités de production). Partout où nous travaillons, il n’y a pas d’énergie, nous utilisons des bois de chauffe comme énergie ».
S’expliquant sur la troisième position, celle des minerais stratégiques, Mme Eve Bazaïba a raconté ce qui suit :
« Lorsque nous étions à Londres pour les travaux préparatoires de la COP 26, nous avions eu des informations sur des grandes entreprises du secteur d’automobile, en l’occurrence la marque Jaguar, qui a décidé qu’à partir de 2022, de ne plus produire les véhicules qui utilisent le carburant (pollueurs). Et va désormais produire rien que des véhicules électriques (économie écologique). Mais, les voitures électriques, la matière première c’est le cobalt. Les batteries c’est avec le lithium. Le Congo est une solution avec son cobalt et son lithium. Nous allons nous présenter comme un pays solution ».
Laquelle solution, renchérit-elle, « devra nous amener à quitter le programme de l’aide au développement vers un partenariat gagnant-gagnant. Nous ne l’inventons pas, c’est dans les Objectifs de développement durable (ODD), le 17ème objectif où chaque pays pour atteindre le développement, devra avoir un partenariat gagnant-gagnant. Vous ne pouvez pas avoir un partenariat avec quelqu’un qui vous exploite. Vous n’allez pas atteindre le développement. Cela ne vient pas du Congo, mais de l’Accord de Paris sur le climat (différent de l’Accord de Kyoto) où il est permis à chaque Etat d’avoir un accord bilatéral avec un pays où il y a les intérêts de son pays pour amener son peuple vers le développement ».
Bokulaka Baende
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