Selon des documents officiels, la République démocratique du Congo est dotée de ressources naturelles abondantes et variées. Elle détient, à titre illustratif, la deuxième réserve mondiale de cuivre, un quart des réserves d’or mondiales, le deuxième massif forestier de la planète, une superficie de terres arables équivalente à celle des terres cultivées du Brésil et plus de la moitié des réserves d’eau douce du continent africain.
Malgré ces atouts, le Gouvernement congolais indique que l’incidence de la pauvreté est d’environ 71 %, et est attestée par un des plus faibles taux de desserte en électricité au sud du Sahara. Puisque, précise-t-il que 9 % seulement des ménages ont accès à l’électricité en RDC et plus de la moitié d’entreprises ont recours à des groupes électrogènes.
Pourtant, le Gouvernement estime que pour une croissance partagée, soutenue et qui réduise l’extrême pauvreté en Rdc, le développement du secteur de l’énergie est primordial. Lequel consiste notamment à mettre en valeur le grand potentiel énergétique de la Rdc.
D’autant plus que le pays regorge un potentiel hydroélectrique de 100 gigawatts dont 40 % sont concentrés dans le seul site énergétique d’Inga dans le Kongo central, ainsi que la capacité de développer plusieurs autres formes d’énergie renouvelable. Cette capacité disponible est de 50 % de la capacité installée dans le pays.
A savoir, les énergies renouvelables sont celles que la nature constitue ou reconstitue plus rapidement que l’homme ne l’utilise (énergie solaire, éolienne, hydraulique, la biomasse, etc.). Elles peuvent ainsi être considérées comme inépuisables et se distinguent par leur caractère dé-carboné.
En République démocratique du Congo, l’hydroélectricité est maitrisée et le solaire non encore totalement maitrisé, tandis que l’éolien, la géothermie ainsi que la biomasse-énergie moderne sont non encore maitrisés.
Toutefois, pour le gouvernement de la RDC, l’amélioration progressive des conditions de vie des populations congolaises et de leur bien-être, passe par l’approvisionnement en électricité, tant dans les milieux urbains que dans les milieux ruraux. Ce, à travers la réhabilitation des infrastructures existantes gérées par la SNEL, la construction de nouvelles infrastructures, la recherche des solutions palliatives, notamment solaires, et l’importation d’énergie.
Cette amélioration passe aussi par la mise ne œuvre de la réforme et la libéralisation du secteur de l’électricité ; la construction et l’exploitation des centrales à moyenne puissance, et la promotion de kits solaires pour réduire l’utilisation des lampes tempêtes et des bougies en milieux ruraux.
En outre, le Gouvernement congolais se félicite de ses projets spécifiques dans le secteur de l’électricité. A court terme, il y a la construction achevée du barrage de 13,8 MW à Matebe, dans le territoire de Rutshuru ; la réhabilitation en cours des centrales d’Inga au Kongo Central, de Tshopo dans la Province de la Tshopo ainsi que de Nseke et Nzilo au Katanga qui devrait porter le productible de 800 MW à 1.300 MW et permettre d’améliorer le réseau électrique de Kinshasa.
Il y a aussi la construction largement engagée des centrales de Zongo 2, Kakobola et Katende qui, ensemble, devraient produire près de 230 MW d’ici la fin de 2017, améliorant ainsi la desserte en électricité des populations des anciennes provinces du Bandundu, du Kasaï-Occidental, du Kasaï-Oriental et de Kinshasa, soit plus ou moins trente millions de congolaises et de congolais.
Et pour les projets à moyen terme, il y a la construction de la centrale hydroélectrique d’Inga 3 devant produire 4.800 MW, dont 2300 destinés à la satisfaction de la demande intérieure. Pour le Gouvernement de la Rdc, l’entrée en opération de ces différents ouvrages devrait améliorer le taux de desserte en électricité de la Rdc « qui, quoiqu’étant passé de 9 à 15% ces 3 dernières années, reste encore faible par rapport à la moyenne africaine de 30% ».
Bokulaka Baende
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