Les Green journalists network, un réseau des journalistes congolais spécialisés dans les questions environnementales, ont échangé ce jeudi 5 mars 2020 à Kinshasa avec les délégués du ministère de l’environnement, le conseiller du chef de l’État et les partenaires du Gouvernement notamment l’Union Européenne et WWF, autour des menaces et perspectives de la réserve biosphère de Luki (Kongo-central).
Au cours de ce café de presse, un reportage réalisé par l’équipe de ce réseau sur cette réserve biosphère a été projeté afin de discuter avec les décideurs et partenaires sur cette partie de la forêt de Mayombe. « Les journalistes ont fait le constat et ils doivent exposer le problème aux décideurs et partenaires qui doivent trouver solution », a dit Nounou Ngoy, coordonnatrice du réseau.
Au-delà d’être utile dans la régulation du climat, la réserve biosphère de Luki doit devenir un cadre idéal pour effectuer des recherches scientifiques du fait de sa proximité avec Kinshasa. C’est dans ce cadre que M. Arnold de Dixmude, chef de la section Environnement de délégation de l’Union européenne en RDC, a précisé que son organisation investit dans la protection de cette réserve avec des « subventions accordées aux WWF.
Dans le reportage d’environ 8 minutes, l’équipe de Green journalists network démontre que les communautés locales fournissent beaucoup d’efforts afin de préserver ce petit poumon de la forêt de Mayombe. Les réalisateurs de ce reportage appellent le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités en main et de ne pas abandonner la charge à ses partenaires.
« Notre équipe qui était sur place à Luki a constaté qu’au-delà des menaces, il y avait des efforts qui étaient conjugués par les communautés pour essayer de limiter l’impact ou la pression sur la réserve. Pour nous, c’est important, en tant que réseau qui milite pour la prise de conscience des décideurs et communautés, de le présenter aux partenaires. Et c’est ce que nous avons fait afin de passer un plaidoyer qui doit aller dans le sens d’interpeller le gouvernement qui ne devrait pas laisser la tâche d’encadrer les communautés seulement aux partenaires. Il faut que le gouvernement prenne conscience qu’il y a des problèmes à résoudre et qu’il faut les résoudre. Si jamais les menaces persistent et que les partenaires ne mettent pas de moyens, Luki va disparaître. Pourtant, c’est le petit poumon qui alimente la province du Kongo-central. », a expliqué Alfred Ntumba, vice-coordonnateur du réseau et Directeur général de Environews TV.
En février dernier, les organisations de la société civile, la Coalition contre l’exploitation du Bois d’œuvre (CNCEIB) et Action communautaire pour le développement durable (ACDD) ont tiré la sonnette d’alarme sur la destruction de la réserve biosphère de Luki suite à l’exploitation illégale des bois pour la fabrication des braises.
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