Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a rassuré que les textes régissant son secteur le secteur ont été respectés dans le processus d'appels d'offres des blocs pétroliers et gaziers. Il a indiqué que ce projet date de longtemps dans ce ministère, à son arrivée et au regard du contexte économique actuel, il s'était décidé à le parachever.
"Aucune loi n'a été violée, ces appels d'offres n'ont pas commencé avec moi, les préparatifs ont commencé bien avant mon arrivée au ministère des Hydrocarbures et nous avons continué le travail et nous avons assuré le travail de part les besoins de notre population. La loi no 15/012 du 1 er août 2015 portant régime général des hydrocarbures est accessible à tout le monde, les gens peuvent voir, nous n'avons violé aucune procédure par rapport à ça. Les recherches ont commencé dans les années 1970 et 1980, ça ne date pas d'aujourd'hui mais nous pour finaliser et avoir une certitude de ce que nous allons mettre à la disposition de ceux qui vont soumissionner nous avons travaillé avec des cabinets d'experts à la matière, nous continuons à travailler avec eux, nous avons aussi travaillé avec la société Geo Sygmod ce sont des sociétés qui sont connues par rapport à ce travail là et qui ont pu certifier ce que nous mettons à la disposition des soumissionnaires", s'est-il défendu lors d'un briefing conjoint avec ses collègues de l'environnement et développement durable et celui de la communication et médias samedi 30 juillet 2022.
Dans le cadre de cette démarche, il a fait savoir que la Société nationale des hydrocarbures du Congo (Sonahydroc) sera également parmi les bénéficiaires conformément à la loi de 2015.
"La Loi de 2015 oblige que la société nationale puisse avoir minimum 20% dans tout ce qui sera fait, ça peut aller de 20 à 50% ça dépendra de la manière de négociation. C'est clair, c'est dans la loi, nous sommes dans l'obligation de respecter la loi, c'est ce que nous allons faire donc la SONAHYDROC aura sa place. Depuis que notre gouvernement est là, le Chef de l'État avait instruit qu'on donne à la SONAHYDROC des moyens en donnant 10 millions USD à la SONAHYDROC, elle est entrain de sortir la tête dans l'eau, il y a une ou deux semaines nous avons pu obtenir une ligne de crédit de plus de 130 millions USD pour que la SONAHYDROC puisse s'occuper de l'approvisionnement du pays en produits finis tels que le gasoil, essence, la SONAHYDROC a sa place comme société nationale"a-t-il fait savoir.
À la question de savoir, quelles sont les entreprises qui se sont déjà manifestées depuis le lancement d'appels d'offres ? Didier Budimbu répond :
"Le processus va suivre son cours et au final on va ouvrir les plis c'est là après la sélection que nous allons connaître les entreprises qui ont été prises en compte. Moi même comme ministre du secteur, je ne connais pas encore, il y a une commission qui travaille sur ça. Nous ne sommes pas là pour viser une certaine catégorie, nous sommes décidés à pouvoir attribuer ces blocs comme l'a dit la VPM, c'est une question de survie, ce pays doit changer, les congolais doivent vivre mieux et nous sommes entrain de travailler pour tout mettre en œuvre", a-t-il expliqué.
Initialement prévue pour 16 blocs pétroliers et gaziers, l’opération de lancement des appels d’offres pour l’acquisition et l’exploitation des produits pétroliers et gaziers concerne 30 blocs dont 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Pour ce faire, des données techniques des bassins sédimentaires de la cuvette centrale et graben du Tanganyika ont été remises samedi 14 mai dernier au Premier ministre Sama Lukonde et ensuite au ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu.
Au-delà des organisations environnementales qui s'opposent à cette démarche, des députés nationaux veulent également voir clair dans cette démarche. Pour le député national Claudel Lubaya, la démarche du gouvernement viole la législation en matière des Hydrocarbures.
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