L'organisme environnemental Greenpeace Africa ensemble avec ses partenaires ont présenté ce jeudi 29 septembre 2022, le rapport des voix des autochtones et communautés locales contre les appels de blocs pétroliers dénommé << Nous garderons nos forêts, vous gardez vos dollars >> Et cela dans le cadre de sa démarche d'insister sur les conséquences néfastes qui mettra en péril les écosystèmes étant donné que le projet pourrait toucher entre autres les aires protégées.
Au cours d'un point de presse tenu en son siège à Kinshasa l'Ong Greenpeace Africa a une fois de plus appelé le gouvernement à mettre fin à ce projet qui non seulement va entamer la vie de ces communautés locales mais aussi hypothéquer l'avenir de la RDC.
" La RDC représente 60 % des forêts du bassin du Congo , ce qui fait d'elle le deuxième pays le plus important sur ce zone de tourbe et pour leur stock de carbone. En juillet 2022 le gouvernement de la RDC a décidé de lancer un appel d'offres pour 27 blocs pétroliers et 3 gaziers. Trois de ces blocs pétroliers se trouvent dans les tourbières qui constituent une bombe à carbone . On parle de 30 milliards de tonnes de carbone qui seraient séquestrés dans ces tourbières, mais le gouvernement congolais a décidé d'ouvrir une zone parti à l'exploitation du pétrole , au moins 13 se trouve dans les zones protégées dont le parc national de virunga qui constitue pour nous une fierté mais la rdc a décidé d'ouvrir quelque blocs pétroliers dans les aires protégées sachant très bien que la législation interdit tout exploitation industrielle qui va à l'encontre des efforts de la conversation de la nature ", a déclaré Irène Wabiwa cheffe projet international, campagne pour les forêts du bassin du Congo, Greenpeace Afrique.
Et d'ajouter :
" Si réellement le gouvernement travaille pour le bien être du Congo , ce projet doit être annulé sans délai . Si on pouvait encadrer seul le secteur minier on n'aurait pas besoin de couper nos forêts pour parler de développement. Aujourd'hui les congolais se sont levé, ils disent garder vos dollars nous allons gardé nos forêts et nous espérons que le gouvernement va écouter la voix de ces congolais qui dépendent à 100 % de la nature " a t-elle conclue.
Parlant de résultats recueilli sur terrain le Coordinateur Régional de Greenpeace Afrique Centrale précise que ces communautés locales trouvé sur place n'ont jamais été saisi du dossier .
" Nous avons pu visité deux provinces Tshuapa et de l'équateur plusieurs village dans les territoires de Befale, Basankusu et et de Lukolela parce que là il s'agit de bloc 4 et 4b et 22 et ce sont des zones où il y a des tourbières et protégé. Nous avons eu des discussions avec les leaders locaux et chefs de villages mais le constat partout où nous sommes passé était le même les communautés ne connaisse rien il ne savent rien elles n'ont jamais été informé et visité pour leur dire que vos terres , eaux, forêts vont désormais faire partir des blocs pétroliers. Les communautés que nous avons rencontré la quasi totalité n'était pas trop d'accord non seulement avec la façon dont le gouvernement a procédé sans discuté avec le chef coutumier mais aussi il pense que le gouvernement devrait d'abord vérifier les conséquences négatives " a expliqué Raoul Monsembula Coordon Régional Greenpeace en Afrique Centrale.
" Nous pensons que le développement de projet pétroliers dans les écosystèmes sensible notamment dans le forêt, tourbière et aires protégées mettra la panacée d'un développement durable de la rdc . Et Si le souci majeur de ce projet est de contribuer à l'amélioration des conditions des communautés, nous appelons le gouvernement de se tourner vers les potentialités extraordinaires à l'énergie renouvelable dont la RDC regorge parce que nous savons que ces énergies sont plus accessibles à tous . À la misère des congolais le pétrole n'est pas une solution ", a rétorqué Bonaventure Bondo Coordonnateur du mouvement des jeunes pour la protection de l'environnement (MJPE).
Faisant partie des partenaires de Greenpeace Africa la dynamique pôle rappelle que ce projet n'est pas prometteur vu l'exploration -production de Muanda par la société PERENCO qui devrait en premier lieu prêcher par l'exemple.
" La majorité des communautés locales en Rdc vit dans des zones rurales le travail qui est fait là bas c'est le champ, la pêche ,l'élevage comprenais que le reste des blocs pétroliers se trouvent dans les terres de communautés locales et s'ils sont exploités ce que c'est la vie de communautés locales qui sera entamée "
" Nous avons mentionné Muanda qui devrait connaître le développement parce que la motivation première de l'exploitation pétrolière ce qu'elle va nous apporter beaucoup d'argent , c'est à dire que Muanda déjà devait nous renseigner mais quand vous arrivez à Muanda vous allez vous rendre compte que juste quelque mètre des routes asphaltées . nous estimons que ce projet surtout tel que présenté avec tout ce qui a comme bénéfice on craint que ça soit des fausses illusions qu'on donne à la population alors que nous avons de norme potentialités qu'ils soient en ressources naturelles , en agriculture et l'aspect touristique ", s'est ainsi exprimé Emmanuel Coordonnateur du MJPE.
Après différentes allocutions quelques recommandations ont été formulé parmi lesquelles : Annulation immédiate des appels d'offres de blocs pétroliers et gaziers, pas de nouveau pétrole et gaz en RDC , Promouvoir les investissements dans les énergies renouvelables comme solution pour les populations vivant en milieu rural , Sécuriser les droits fonciers des communautés locales et des peuples autochtones afin qu'il puissent contrôler leur propre développement , Et enfin les entreprises internationales et les bailleurs de fonds qui envisagent de participer au développement et au financement de l'un des blocs pétroliers et gaziers doivent être avertis de l'absence de toute preuve que même les éléments de base des normes financières les plus importantes.
Par ailleurs , Greenpeace Africa condamne avec fermeté le bailleur de fonds CAFI ( initiative pour la forêt d'Afrique centrale ) qu'il qualifie de complice à l'activité pétrolière et gazière lancée par la RDC. Il précise que la lettre d'intention de 500 millions de dollars que CAFI a signée avec la RDC à Glasgow le 2 novembre 2021 ne contient aucune clause interdisant l'activité pétrolière dans les forêts.
Lancé le 28 juillet 2022 par le chef de l'État Félix Tshisekedi les appels d'offres des 30 blocs dont 27 blocs pétroliers et 3 gaziers va selon le gouvernement congolais permettre non seulement de développer son industrie pétrolière et gazière mais surtout de contribuer au développement socio-économique des populations congolaises à travers son impact en termes de création d’emplois, de la fourniture d’électricité pour améliorer la vie de nombreux ménages. De plus, des investissements de diverses natures qui seront actés dans les contrats de partage de production vont permettre le développement des infrastructures notamment celles à caractère social.
Grâce Guka
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