En République démocratique du Congo, les problèmes sur le plan environnemental, se posent principalement en termes de destruction des principaux écosystèmes, à savoir les forêts, les sols, et les eaux. Lesquels doivent pourtant coexister harmonieusement dans un système environnemental. C’est ce qu’indique un document officiel du Secrétariat général à l’Environnement.
Ce programme national accuse en effet la population congolaise d’être au centre de la rupture de l’équilibre environnemental, par ses pratiques aussi bien traditionnelles que modernes. Une accusation qui tient le coup essentiellement du fait que les sols sont érodés, les forêts dégradées, les espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, il y a des catastrophes naturelles comme des inondations, sécheresses et éruptions volcaniques.
Aussi, les épidémies jadis éradiquées resurgissent ; les immondices et autres déchets urbains s’accumulent à un rythme inquiétant ; et les eaux sont menacées de pollution ; le sol, l’air et les précieuses sources d’eaux se tarissent plus rapidement qu’elles ne se renouvellent.
« Tout ceci soulève un problème d’aménagement du territoire qui fait cruellement défaut en RDC et qui se manifeste par les plans d’affectation des ressources, qui rend difficile le contrôle et la surveillance de l’utilisation de l’espace physique. Cette surveillance sous-entend une connaissance approfondie des aptitudes et des limitations des terres en vue de leur allocation harmonieuse. Malheureusement, des statistiques courantes sur les différentes formes d’affectation et de l’utilisation des terres en RDC sont rares. Les données existantes sont, pour la plupart, des extrapolations sur base d’informations fragmentaires », explique ce document du Secrétariat général à l’Environnement.
Il sied de rappeler que la RDC est l’un des pays africains extraordinairement riches en ressources naturelles. Elle est donc appelée à devenir une puissance environnementale dans le monde.
D’abord parce que les forêts constituent 67% de la superficie totale du territoire de la RDC, soit 155.500.000 hectares. Le pays regorge également des terres arables d’une superficie estimée à 80 millions d’hectares.
À côté desquelles, existe un réseau hydrographique composé de trois bassins (du fleuve Congo, du fleuve Shiloango et du fleuve Nil), avec un important potentiel halieutique. Mais aussi une méga biodiversité parmi les plus riches et variées ; un sous-sol riche en minerais de toutes sortes, en hydrocarbures et gaz, selon ce document du programme national.
Bokulaka Baende
Le Royaume-Uni assure la présidence de l'Initiative pour les Forêts d'Afrique Centrale (CAFI) depuis le 1er mars 2023.
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