Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a pris la parole lors de la 78e session ordinaire de l'Assemblée Générale des Nations Unies, abordant des questions cruciales liées au changement climatique et aux crédits carbone. Lors de son discours, le Président Tshisekedi a appelé à une révision profonde des approches mondiales pour lutter contre le réchauffement planétaire et à la mise en place d'un marché carbone équitable.
Dans son discours, le Président Tshisekedi a fait remarquer que malgré les multiples efforts internationaux, la hausse de la température mondiale ne montre aucun signe de ralentissement, avec des inquiétudes croissantes quant à la poursuite de cette tendance. Le réchauffement climatique reste l'un des défis les plus pressants auxquels l'humanité est confrontée.
Le Président a salué l'initiative du Sommet Africain sur le Climat, organisé récemment à Nairobi, au Kenya, sous la direction conjointe de l'Union Africaine et de la République du Kenya. Il a souligné que cette réunion traduit la détermination de l'Afrique à jouer un rôle actif dans la lutte contre le changement climatique et à peser de tout son poids dans la transition vers une économie plus verte et responsable.
Les Africains sont ressortis de ce sommet avec la Déclaration de Nairobi, un ensemble de recommandations centrées sur la réforme du système financier international, la restructuration et l'allègement des dettes des pays africains, la transformation locale des produits et la taxation du carbone, y compris une taxe sur les combustibles fossiles et les transports maritimes et aériens. De plus, ils ont rappelé aux pays riches leur engagement de 2009 de fournir 100 milliards de dollars américains en financement climatique.
Le Président Tshisekedi a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à accorder une attention particulière aux justes revendications de l'Afrique. Il a également plaidé en faveur de la création d'un marché carbone équitable, de prix incitatifs et de l'opérationnalisation rapide de l'article 6 de l'Accord de Paris. Il a également exprimé son soutien à des partenariats mutuellement bénéfiques entre l'État et les secteurs publics pour aborder la question du carbone.
Cependant, pour mettre en œuvre ces propositions, les experts estiment que la République Démocratique du Congo doit élaborer une politique nationale sur le climat, une stratégie nationale sur le crédit carbone, et rendre opérationnelle l'Autorité de régulation du marché du crédit carbone. De plus, un registre national du carbone serait nécessaire pour que la RDC puisse participer activement au marché des crédits carbone et réglementer la répartition des revenus générés par la vente de ces crédits.
Le Président Tshisekedi a précédemment plaidé pour un prix de 100 dollars par tonne de carbone forestier, soulignant que la protection des forêts du bassin du Congo était essentielle pour lutter contre le changement climatique. Il a également appelé les pays pollueurs à reconnaître la valeur des services rendus par ces forêts et à soutenir financièrement les efforts de préservation.
Dans un appel final, le Président Tshisekedi a exhorté les pays riches à ne pas porter seuls le fardeau du financement de l'action climatique mondiale, mais à faire des bassins forestiers tropicaux, comme celui du Congo, des partenaires dans cette lourde responsabilité.
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