La Ministre de l'Environnement et du Développement durable, Ève Bazaiba, a visité plusieurs ouvrages réalisés à Inongo dans le cadre du projet REDD+ par Ecosystemes restoration associates (Era Congo), filiale de Wildlife Works carbon , un des géants mondiaux dans la vente du crédit carbone.
Parmi ces œuvres, la ministre a visité les cages flottantes, un système novateur pour repeupler les poissons de la rivière Mpongoboli. Cette initiative qui permet aussi de lutter contre la famine et la malnutrition face à la demande croissante en protéine par la population locale qui ne cesse d'augmenter. Le repeuplement de la rivière Mpongoboli devra aussi devenir une source de revenus pour les populations locales qui vivent en grande partie de la pêche.
En effet, une étude menée par l'université de Kinshasa, l'université de Namur (Belgique), l'université de Suède et plusieurs institutions a démontré que le lac Maï-Ndombe s'est vidé presque de toutes ses espèces phares de poissons à cause notamment de la surexploitation. Pour révéler ce défi, Ève Bazaïba a recommandé que ce système de “cages flottantes” soit dupliqué afin de repeupler le lac Maï-Ndombe.
Des écoles et hôpitaux au bénéfice des communautés
Elle a aussi salué les différentes réalisations faites dans le cadre du projet Era : des écoles et hôpitaux construits dans différents villages dans et autour de la concession Era Congo.
Accompagnée de l'Administrateur Général de Era Congo, sa tournée a débuté au village Ibali où elle a inauguré un Centre Hospitalier moderne qui permet d'offrir des soins de qualité aux communautés. Cet ouvrage contribue à diminuer la mortalité infantile et à lutter contre les épidémies notamment la rougeole ainsi que le MPOX.
Après Ibali, la ministre d'État a poursuivi son inspection au village Inunu. Ici, à titre symbolique, Ève Bazaiba a inauguré une des dizaines d'écoles construites grâce au partage des bénéfices de la vente du crédit carbone issue de la protection de l'environnement.
“C'est dans ces conditions que les élèves doivent étudier. C'est-à-dire qu'il y a un cahier, un stylo et même un pupitre pour écrire. Écrire sur le dos de l'autre ou écrire sur les cuisses, vraiment nous n'avons pas appris comme ça. Même les demandes d'emplois se faisaient à la main. Nous faisions l'exercice sur le cahier d'écriture. Mais les enfants de cette époque n'ont pas eu cette chance. Ici à Inunu, j'ai vraiment confiance. Nous allons encore faire cela. Tout ceci c'est grâce à la conservation de forêt qui nous donne en échange le fonds de crédit carbone. Et avec cela, nous avons les ouvrages sociaux dans le cadre de l'éducation, la santé,l'alimentation et même l'emploi. Pour avoir ces écoles , il y a des gens qui étaient employés et des familles ont survécu. Donc avec un projet a fait plusieurs coups et atteindre plusieurs objectifs de developpement durable: la lutte contre la pauvreté, la lutte contrd la faim, l'accès aux soins medicaux, l'éducation, l'autonomisation de la femme ”, a déclaré Ève Bazaiba.
Et de poursuivre :
“Donc le projet Era Congo avec WWC et l'implication du gouvernement est un projet pilote important ici dans la province de Maï-Ndombe. C'est ça le projet que nous allons dupliquer dans d'autres provinces forestières”.
De son côté, l'Administrateur Général de Era Congo, Professeur Robert Bwangoy, explique que l'objectif de la construction d'une école moderne à Inunu était de sauver des élèves du primaire qui étaient obligé d'affronter parfois la tempête du lac au péril de leur vie afin d'aller à l'école dans le village voisin.
“Les élèves de 1ère, 2ème et 3ème primaire étaient obligés d'aller à l'école à Bamboka, le village voisin. Pour y arriver, il faut prendre le lac. Et notre lac n'est pas toujours clément. Il y a des jours où il se fâche. Et ils emportaient souvent nos enfants. L'un de nos objectifs principaux c'est de pouvoir sécuriser ces enfants. Pour cela, nous devrions construire une école à Inunu. Nous avons commencé par la prise en charge des enseignants et nous avons travaillé avec le ministère de l'éducation pour que les enseignants soient mécanisés”, a expliqué le Professeur Robert Bwangoy.
Il annonce le début d'échange avec les autorités compétentes pour le réajustement du barème dans l'optique de dissiper les frustrations des enseignants pris en charge par l'État.
“Mais il y aussi une différence de salaire entre ce que nous payons et ce que le gouvernement paie avec la dévaluation. Nous allons, pendant les vacances, discuter avec les enseignants pour équilibrer les barèmes pour qu'ils ne se sentent pas lésés parce qu'ils sont payés par l'Etat”, a-t-il promis.
Lire aussi : Maï-Ndombe : des initiatives agroalimantaires de Era Congo pour lutter contre la malnutrition et la déforestation
Implémenté depuis 2009 sur une superficie de près de 300 mille hectares, ce projet piloté par la société Ecosystemes restoration associates Era Congo filiale de Wildlife Works carbon , un des géants mondiaux dans la vente du crédit carbone . Dans ce coin forestier de la RDC pays solution, le projet redd+ Mai-ndombe s’est décidé d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaité par plus d’un en conservant les écosystèmes forestiers pour la vente du crédit carbone. Une réponse efficace à la lutte contre la crise climatique et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Cette approche qui compense les efforts déployés dans ce domaine de la conservation à travers la quantification de CO2 séquestré par la végétation permet à toutes les parties de tirer les bénéfices de la vente du crédit carbone.
Avec les 20 millions de tonnes vendues sur les 22 millions certifiées, les communautés ont pu tirer des dividendes des efforts déployés dans ce domaine de la conservation.
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