Etant au cœur des forêts du bassin du Congo (deuxième poumon mondial après l’Amazonie), dont elle possède à elle seule plus de 60 % de la superficie, la Rdc représente 7 % du potentiel REDD mondial. Ce pays est le coffre-fort de la biodiversité mondiale et régulateur du climat subsaharien. Cependant, la Rdc se classe parmi les 10 premiers pays au monde perdant le plus de superficie forestière chaque année. Les experts redoutent la probabilité d’une forte augmentation aux prochaines années.
Selon des experts environnementaux, 18 à 20 % de problèmes de changement climatique se retrouvent dans les forêts: déforestation et dégradation des forets. C’est-à-dire que le secteur forestier mondial représente 17 à 20 % des émissions globales des gaz à effet de serres, bien avant les secteurs de transport maritime et aérien combinés.
Et en dépit de son contexte climatique, hydrographique et géologique extrêmement favorable et largement sous-exploité, la RD Congo subit cependant une forte déforestation, surtout concentrée au niveau de « points chauds » qui sont les bassins d’approvisionnement des grandes villes, et zones de production agricole.
Sur la période allant entre 2000 et 2010, les experts ont estimé à 0,23 % par an, le taux de déforestation en Rdc. C’est faible, mais, il correspond à la perte de 3,7 M ha de forêts (1/10 Norvège), dont 1 M ha de forêt primaire.
Ainsi, la Rdc se trouve parmi les 10 premiers pays au monde perdant le plus de superficie forestière chaque année. Les experts redoutent une forte augmentation probable dans un avenir proche (développement du pays, augmentation de la population, etc.)
Selon les mêmes experts, les causes directes de cette déforestation en Rdc sont l’agriculture itinérante sur brûlis, l’exploitation artisanale du bois, l’utilisation du bois-énergie, l’exploitation minière, les feux de brousse, etc. Et les causes indirectes sont la croissance démographique, les aspects institutionnels, les infrastructures et urbanisation, la pauvreté, etc.
L’arbre, grand secret dans la lutte le changement climatique
L’urgence climatique est imminente. La planète s’est réchauffée à plus de 0,8 degrés Celsius. A l’origine, les énergies sales, les émissions liées à la consommation. Et la conséquence c’est le changement climatique : phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère terrestre. Ce qui entraine des impacts sur la biodiversité, la production agricole, la faim et des catastrophes naturelles…
Le changement climatique est causé par des émissions des gaz à effet de serres. L’effet de serre est donc un phénomène naturel sans lequel la planète serait froide (-18°C). Les domaines de transport, de l’habitat, de la déforestation, de l’agriculture, de la production de pétrole, du charbon, etc., sont ainsi à la base de ces émissions des gaz à effet de serres à travers le monde.
Le réchauffement de la planète entraîne le changement de climat. Pendant ce temps, deux phénomènes s’imposent : la sécheresse et les inondations intenses.
Il est ainsi conseillé l’adaptation et l’atténuation, c’est-à-dire, limiter la vitesse d’augmentation des taux des gaz à effet de serres dans l’atmosphère. Il existe quant à ce, deux grandes options à l’échelle mondiale: diminuer les émissions des gaz à effet de serres, et séquestrer le carbone déjà présent dans l’atmosphère.
Voilà pourquoi, l’arbre est un grand secret dans cette problématique de changement climatique et une porte de solution durable. Et le Bassin du Congo est le deuxième poumon forestier du monde après l’Amazonie au Brésil.
La République démocratique du Congo est donc au cœur des forêts du Bassin du Congo, dont elle possède à elle seule, plus de 60 % de la superficie. Aussi, les forêts occupent-elles 66,5 % du territoire national (plus de 2.345.000 Km² avec 155 millions d’ha de forêts).
Les forêts congolaises représentent 10 % des forêts tropicales du monde (2ème pays tropical forestier) et 50 % des forêts africaines. Elles stockent 140 Gt CO2 (3 ans d’émissions mondiales).
Coffre-fort de la biodiversité mondiale et régulateur du climat subsaharien, la Rdc représente 7 % du potentiel REDD (Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts) mondial.
Bokulaka Baende
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