Le processus de passation de marché de l’installation de 3 mini-réseaux solaires à Gemena, Bumba et Isiro arrive à son terme. Ce cheminement soutenu par le Royaume-uni par le biais de son programme de développement du secteur privé Essor, permettra notamment à ce projet de se concrétiser et ainsi 21 000 ménages et 2000 petites entreprises pourra bénéficier de ces mini-réseaux.
Le gagnant est le consortium dirigé par Gridworks CDC UK et ses partenaires sont AEE Power et Eranove. L’offre gagnante a été annoncée mardi par James Duddridge, ministre britannique pour l’Afrique en séjour en RDC.
Selon l’ambassade du Royaume-uni, cet accomplissement s’inscrit dans le prolongement de l’engagement pris par Londres et Kinshasa d’établir un partenariat dans le secteur des énergies renouvelables lors du Sommet pour l’investissement en Afrique en janvier 2020.
« Il s’agit d’une avancée significative pour la RDC, car elle ouvrira la voie pour attirer davantage d’entreprises et d’investisseurs internationaux, y compris ceux du Royaume-Uni ».
« J’étais présent au Sommet de l’investissement en Afrique. La RDC s’est engagée en faveur des énergies renouvelables et a pour ambition d’être un leader dans la région. Je suis ravi de voir que nos deux pays ont mis à profit l’accord conclu à Londres pour permettre un processus de passation de marché transparent qui permettra à de milliers de congolais d’avoir accès à une énergie propre et durable », a dit le ministre congolais de l’eau et de l’énergie, Eustache Muhanzi Mubembe.
Avec sa grande couverture solaire, la RDC offre une opportunité qui est actuellement inexploitée. Il existe un marché et un potentiel énorme que le secteur offre avec des avantages développementaux, commerciaux et environnementaux. Le pays a un potentiel pour installer jusqu’à 100.000 MW de capacité hydroélectrique, mais il a l’un des taux d’électrification les plus bas au monde, seul un sixième (17%) de la population a accès à l’électricité. La RDC a un potentiel pour installer jusqu’à 100.000 MW de capacité hydroélectrique.
C’est bien mais il serait sans doute préférable de considérer pour Isiro le projet hydroélectrique sur le Nepoko dont le potentiel s’élève à plus de 100 MW et qui peut faire l’objet d’un développement progressif…idem pour Buta et le projet sur la Ruby