L’initiative inter-religieuse pour les forêts tropicales de la République Démocratique du Congo (IRI) a sensibilisé du
30 au 31 mars 2021 à Goma, les peuples autochtones, regroupés au sein de programme intégré pour le développement du peuple Pygmée (PIDP) sur la préservation des forêts. IRI est une plateforme qui regroupe les communautés religieuses et les organisations confessionnelles, les chefs coutumiers, les communautés locales et les peuples autochtones, les institutions, les organisations et les individus engagés dans la protection des forêts tropicales et de la vie que ces forêts génèrent et abritent. C’était une opportunité pour les experts de IRI de soutenir que la forêt est une création de Dieu, les forêts du bassin du Congo sont les fruits de millions d’années d’évolution qui ont porté en elles et ont sauvegardé l’essence de la création.
« L’action que les confessions religieuses peuvent faire, c’est aller à côté de l’État w des gouvernants, pour essayer de réfléchir avec eux sur comment appliquer rigoureusement la loi à l’encontre de toute entreprise qui se montrerait contrevenante et on pourra voir par la suite ce que cette action des confessions religieuses pas apporter par rapport au programme du Chef de l’État, d’un milliard d’arbres d’ici à l’horizon 2030. L’IRI se greffe à ce programme là. L’IRI se greffe aussi aux actions des confessions religieuses. Je suis heureux que ça avance au niveau de cette province parce qu’au niveau du ministère de l’environnement, il y a tous les dispositifs nécessaires à cette action là de reboisement » a dit le Révérend pasteur Matthieu Yela Bonketo, expert de l’IRI.
La République démocratique du Congo (RDC) a perdu plus de 1 million d’hectares des forets depuis 1999 à 2020.
« En terme d’apport à l’IRI, la RDC dispose aujourd’hui d’une grande fierté au niveau international parce qu’elle a quelque chose à démontrer en terme des forêts. Cette richesse que nous avons aujourd’hui, si réellement la RDC arrivait à la capitaliser, c’est parce qu’il y a toute une couche sociale qui aurait mis ses compétences à contribution pour la sauvegarder et à priori, les peuples autochtones. Pour les peuples autochtones, la forêt est leur vie. Sans la forêt, la vie est totalement compliquée. Leur mode de vie dépend de tout ce qui est éco systémique » a pour sa part dit Diel Mochire Mwenge , directeur provincial du PIDP Shirika la Bambuti.
La province du Nord Kivu a apprécié à juste titre l’arrivée de l’IRI qui va renforcer les efforts de préservation des forêts voulut à 75% selon le plan d’action propriétaire de développement du gouvernement provincial.
Jonathan Kombi, à Goma
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