Le Programme des Nations Unies pour le Développement ( PNUD ) a procédé ,ce jeudi 26 août 2021 à Kinshasa, à la présentation du rapport mondial sur le développement humain 2020. L’objectif principal de la cérémonie de présentation du Rapport mondial sur le développement humain 2020 en RDC est de vulgariser son contenu et ses recommandations, susciter le dialogue politique sur les problématiques de dérèglements climatiques et de protection de la biodiversité pour la sauvegarde de la vie sur terre, et enfin, mobiliser et accroître l’engagement du Gouvernement et de tous les partenaires au développement pour placer cette lancinante question au centre des priorités de l’agenda politique national.
“Ainsi que le constate le Rapport 2020, cette situation, un peu plus inquiétante est la résultante des actions conjuguées de l’homme sur la biodiversité et les ressources naturelles, lesquelles ont entraîné le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité,l’acidification des océans, la pollution de l’air et de l’eau, et la dégradation des terres. Les pays pauvres, suivant de nombreux rapports et études documentés, sont, et seront encore davantage dans les décennies à venir, plus affectés par ces crises environnementales.Et la République démocratique du Congo n’en échapperait pas, à moins que le Gouvernement congolais ne translate sa stratégie d’atténuation des effets climatiques en un programme holistique et intégré de prévention, de gestion et de lutte contre changement climatique”, a déclaré Dominic SAM, Représentant Résident du PNUD dans sa communication.
À la suite de ce constat, Dominic SAM,Représentant résident du PNUD a indiqué que c’est possible d’influer sur les processus qui déterminent nos vies sur Terre.Il n’est pas tard pour sauver notre planète.
“Il nous faut agir sans tarder et avec audace pour tracer la nouvelle voie vers la prochaine frontière du développement humain durable. En cette nouvelle ère géologique, notre espèce seule a en elle le pouvoir de réimaginer et de reconstruire notre monde, et de choisir la voie de la durabilité. Si nous avons le pouvoir de créer une nouvelle ère géologique, alors nous avons aussi le pouvoir de choisir le changement. Ce changement passe par une approche nouvelle de développement qui concilie la croissance économique et sociale avec la protection de la planète, et qui permet à l’Homme de prospérer ensemble avec la planète”, a-t-il recommandé.
Prenant la parole au nom du gouvernement congolais, Crispin Mbadu, Vice-ministre du Plan a pris l’engagement de s’approprier toutes les recommandations qui y sont formulées. Il dit espérer que ce rapport apportera des changements auprès des décideurs politiques et partenaires techniques et financiers.
“Ce rapport, je l’espère suscitera des vocations, des engagements dans le chef de nos citoyens, des décideurs politiques que nous sommes, des acteurs sociaux ainsi que nos partenaires techniques et financiers, nos partenaires bilatéraux et multilatéraux pour que nous puissions agir rapidement et avec audace. Je peux cependant, vous assurez qu’avec la vision du Président de la République, Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, matérialisée dans le programme du gouvernement sous l’impulsion de son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge dans les piliers 5 et 10 à savoir l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, la lutte contre le changement climatique et la création des conditions d’un développement durable. La présence des membres du gouvernement dans cette salle témoigne de notre volonté commune à œuvrer pour le changement nécessaire dans le comportement individuel et collectif” a souligné Crispin Mbadu.
Et d’ajouter :
“Cet engagement est nécessaire pour réussir une transformation profonde de notre façon de vivre, de travailler et de coopérer pour aider à tracer la voie vers la prochaine frontière du progrès humain. Puisque ce rapport a identifié comme nous venons de le suivre trois actions critiques pour créer un changement réel et durable à savoir collaborer avec et non contre la nature, améliorer les mesures d’incitations et changer les normes sociales. Je dois reconnaître ici que celà cadre parfaitement aussi bien avec notre plan national stratégique de développement (PNSD) dans son pilier 1. Ensemble, nous pouvons préserver notre planète mais aussi et surtout faire en sorte que les conditions des vies de nos populations soient concrètement et positivement affectées. C’est à ce prix que le partenariat aura tout son sens”.
Ce rapport souligne que les pressions exercées sur la planète par l’homme sur les 300 dernières années ont fondamentalement modifié les systèmes écologiques nécessaires à la vie sur terre.
En effet, depuis la révolution industrielle en 1789 (environ 300 ans) beaucoup de pays ont bâti leur marche vers le progrès économique et social sur une agriculture de plus en plus intensive et mécanisée, et une industrie consommatrice d’énergies fossiles polluantes. Le rapport indique que les actions conjuguées de l’homme sur la biodiversité et les ressources naturelles serait, sans conteste, à l’origine du dérèglement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, de l’acidification des océans, de la pollution de l’air et de l’eau, et de la dégradation des terres. Les pays pauvres, suivant de nombreux rapports (RDH 2020 ; PER-BM 2020), sont, et ils seront encore davantage dans les décennies à venir, plus affectés par ces crises environnementales.
“Si l’homme a le pouvoir de créer une nouvelle ère géologique, alors il a aussi le pouvoir de choisir le changement. Ce changement passe par une approche nouvelle de développement qui concilie la croissance économique et sociale avec la protection de la planète et qui permet à l’homme de prospérer ensemble avec la planète. Ce changement produira grâce au développement humain qui s’attaque aux inégalités et autonomise les populations et donne aux individus les moyens de prospérer ensemble avec la planète. S’il y a une leçon importante à tirer que nous pouvons tirer, ce que la trajectoire actuelle de l’humanité n’est pas soutenable. Elle peut conduire vers l’extinction totale de notre espèce humanitaire si on n’y prend pas garde”, conclut le rapport.
Clément MUAMBA
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