Le Bonobo (Pan paniscus) est l’animal le plus proche de l’homme (gènes à 98 % identiques à ceux de l’être humain). C’est une espèce endémique qui n’existe que dans la cuvette centrale (Bassin du Congo). Cependant, une étude d’experts atteste que son habitat naturel est en train de se fragmenter, occasionnant ainsi le regroupement de ce chimpanzé nain dans des poches spécifiques.
Selon cette étude, entre 2000 et 2014, les Bonobos ont perdu 168.074 hectares de leur habitat naturel. Et si cette tendance continue, d’ici 2024, ils perdront 8.574 hectares, soit 3 %, de leur habitat naturel.
Signalons que cette étude test de l’analyse de la perte de la biodiversité réalisée en RDC et dans le paysage de Maringa Lopori Wamba en 2018 par la CICOS (Commission internationale du bassin Congo-Oubangui-Sangha), dans le cadre du programme continental GMES & Africa (en français Programme de surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité en Afrique), s’est basée sur le suivi et analyse de l’évolution de l’habitat naturel de Bonobo par rapport à la cartographie de la biodiversité de la cuvette centrale.
L’objectif était d’analyser l’impact de la fragmentation de l’habitat naturel sur la biodiversité faunique, particulièrement le Bonobo qui est une espèce de primates. Mais aussi, de localiser les Bonobos dans leur habitat naturel pour mieux les protéger contre les diverses menaces qui pèsent sur cette espèce.
Ainsi, les résultats de cette étude indiquent que pour localiser leur habitat actuel à l’aide de la modélisation, les variables environnementales les plus pertinentes à prendre en compte sont : la température, les types de strate de végétation, la topographie et la pente.
Dans sa conclusion, cette étude démontre que la biodiversité dans la cuvette centrale est en train d’être menacée par plusieurs facteurs. Entre autres, le braconnage, l’occupation illégale des terres à l’intérieur des Aires protégées par les populations et les bandes armées, l’exploitation forestière, l’exploitation minière, etc.
Pourtant, la cuvette centrale du bassin du Congo est un grand réservoir mondial de la biodiversité faunique et floristique.
Richesse spécifique de la diversité biologique dans la cuvette centrale
En effet, après l’Amazonie au Brésil (en Amérique du Sud), le Bassin du Congo avec un peu plus de 250 millions d’hectares, constitue le deuxième massif forestier du monde et contient 70 % des forêts de l’Afrique. La cuvette du Bassin du Congo située au centre de l’Afrique, est riche du point de vue floristique et faunique.
En effet, la cuvette centrale renferme la plus grande partie des forêts humides du Bassin du Congo et héberge plus d’une soixantaine d’Aires protégées. Elle abrite la plus importante biodiversité d’Afrique (60 %), comprenant plus de 14.000 espèces de plantes et des espèces fauniques remarquables comme l’Okapi, le Bongo, le Bonobo et le Gorille.
Toutefois, à l’instar de tous les bassins forestiers tropicaux, celui du Congo subit également des contraintes climatiques et anthropiques qui ne manquent pas d’occasionner la déforestation, la dégradation des forêts et la perte. Raison pour laquelle, la CICOS promet de généraliser son étude afin de couvrir l’ensemble de la cuvette centrale et réaliser des analyses sur les autres espèces endémiques les plus en danger d’extinction.
Bokulaka Baende
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