En célébrant samedi dernier à Kinshasa le centenaire de la Cimenterie de la Lukala (CILU – RDC) dans la ville de Lukala, à 220 kilomètres sur la Route nationale n°1 à l’Ouest de Kinshasa dans la province du Kongo-Central, le directeur général Andreas Bischofberger a affirmé que son entreprise respecte les règles environnementales.
Par exemple sur le dernier four que cette société a installé, affirme-t-il, c’est réellement des technologies de pointe pour optimiser la production, mais aussi pour réduire des émissions de bruit, de poudre et autres. « Aussi, nous avons commencé d’utiliser des biocarburants pour réduire l’utilisation des carburants traditionnels. Et ce, pour contribuer à améliorer le CO2 », a-t-il déclaré.
Le DG a affirmé aussi que la CILU utilise maintenant les noix de palme qu’elle collectionne dans son environnement et au niveau des communautés locales. « Nous contribuons à leur essor économique et pour nous, utiliser le carburant non polluant qui respecte l’environnement. Nous avons même commencé avec un projet de plantation de sorgho, un biocarburant, ici même à Lukala. Nous contribuons comme ça à aider à aider aussi les communautés. Nous espérons faire la première récolte cette année », a expliqué le DG de la CILU, M. Andreas.
Il a aussi affirmé que la CILU a lancé à Lukala une vaste opération de nettoyage, comme Bopeto, à travers toute la cité de Lukala pour contribuer à l’assainissement de l’environnement. Ainsi, la CILU cherche à s’associer aussi avec les autres entreprises et même avec les communautés pour qu’elles participent également à cette opération pour donner l’exemple de la propreté de l’environnement.
Le directeur des approvisionnements de la CILU, M. Alain Tabuku Senge, pense quant à lui que le plus important à retenir dans cet aspect du respect de l’environnement ce que la CILU vient en solution. « Aujourd’hui si nous regardons toutes nos rivières, ce sont des plastiques qu’on voit au lieu de voir de l’eau. Parmi les solutions que nous apportons à cette problématique, c’est aller vers les entreprises et leur dire que si aujourd’hui on n’est pas en mesure de recycler ces plastiques, nous nous pouvons les brûler. Au lieu de les laisser dans les rues en train d’avoir l’impact négatif sur notre sol, nous nous allons vers ces entreprises pour les récupérer et les réutiliser », a-t-il expliqué.
« C’est la même chose avec les noix de palme. Aujourd’hui on les jette, on les trouve partout, et nous on se dit qu’au lieu de les mettre partout, nous on peut les reprendre, on peut les réutiliser, on peut les exploiter. En même temps pour les huiles, aujourd’hui dans tous nos garages il y a l’huile qui est déversée et qui est partout. Si vous allez dans certaines de nos entreprises, notamment dans nos ports, vous verrez des huiles partout. La CILU se porte en solution se disant qu’au lieu de jeter des huiles partout, nous on peut tous les collecter, les réutiliser et contribuer à la protection de l’environnement », a-t-il ajouté.
Toujours dans le cadre de cet aspect environnemental, l’on signale que la carrière de la CILU cohabite en harmonie avec la rivière. Aussi, le pompage et le traitement des eaux permettent d’alimenter en eau potable l’ensemble de la cité de la CILU.
Bokulaka Baende