Le Professeur Kisekelwa Tchalondawa, expert en études de poisson, révèle que les activités humaines ( la pêche artisanale intensive, la démographie croissante) au tour du bassin de la Lowa situé au Nord-Est du Parc national de Kahuzi-Biega continuent d’impacter négativement sur l’environnement des poissons. Il l’a dit dans une étude effectuée par un groupe des scientifiques et publiée dans le journal scientifique Journal of Fish Biology.
Les recherches ont été menées sur 4 espèces de poissons Labeobarbus (cyprinidés de grande taille) du bassin de Lowa.
“L’objectif était triple dégager pour la toute première fois sous l’angle comparatif le lien existant entre l’anatomie et l’écologie, ce qui n’avait pas encore été fait à l’échelle continentale (Afrique) même si quelques études l’avaient exploré mais sur un groupe morphologique au lac Tana en Ethiopie; de deux explorer l’effet de l’hétérogénéité d’habitat sur la diversification/spéciation de ces espèces et en troisième lieu fournir des données écologiques à l’échelle de l’espèce nécessaires pour envisager un plan de conservation basée sur les espèces”, a dit le professeur Kisekelwa Tchalondawa à DESKNATURE.COM
Et d’ajouter :
“l’habitat de ces poissons est en danger permanent à cause de l’agriculture, les activités minières, pêches intensives et des ménages dans les environs. L’agriculture, les ménages et des activités sur le long du bassin versant sont capables de modifier la physico-chimie des eaux et autres habitats des de ces poissons et la pêche à l’explosif (dynamite) peuvent changer la composition de substrat le long des rivières dans lesquelles vivent ces espèces”.
Cette équipe des chercheurs dit avoir utilisé des approches d’analyses statistiques applicables sur les données environnementales, deux espèces à bouche charnue étaient corrélées à la conductivité et les deux espèces à bouche portant un bord tranchant à la mâchoire inférieure étaient associées au substrat (cailloux et pierres de taille moyenne).
Le comportement adopté par ces espèces de se partager les habitats à l’échelle très réduite est un mécanisme de coexistence ayant facilité la diversification de celles-ci.
Dans plusieurs contrées du Sud-Kivu, la pêche dans les rivières constitue une activité de base pour la survie de plusieurs ménages.
Pour capturer un grand nombre de spécimens, certains utilisent les techniques de pêche qui ne peuvent assurer la durabilité des poissons dans la région.
Face à la menace permanente de la disparition de cette espèce, ce chercheur voudrait lancer un vaste projet de protection de ces rivières et de ces espèces en particulier dans le bassin de la Lowa.
Pour le professeur Kisekelwa Tchalondawa, cette étude est un grand projet qui nécessite l’appui du gouvernement en attendant de trouver des bailleurs internationaux. Les pêches à la ligne peuvent être autorisées dans les rivières à bief large.
Justin Mwamba
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp
Les éléments de la police de différentes unités basées dans la ville de Bukavu ont procédé aux travaux communautaires pour assainir différentes pla