Invité ce mercredi 12 février 2020 à la conférence de presse bimensuelle des Nations Unies au siège de la MONUSCO, le Représentant de l’UNICEF en RDC, M. Edouard Beigbeder, a annoncé un nouveau programme de coopération entre l’UNICEF et la République démocratique du Congo pour la période allant de 2020 à 2024. Lequel devrait être discuté et approuvé dans l’après-midi au niveau du siège de l’UNICEF à New York (Etats-Unis). Dénommé Programme de développement du pays (CPD), ce projet coûtera un peu plus d’1 milliard de dollars américains.
Pour atteindre concrètement ses résultats, ce programme se focalisera autour de six principaux axes qui sont : la santé, la nutrition, l’eau, assainissement et hygiène (WASH), l’éducation, la protection de l’enfance, ainsi que l’inclusion sociale et résilience. Et dans le cadre de sa composante eau, assainissement et hygiène (WASH), l’UNICEF rassure qu’elle aidera le Gouvernement de la RDC à améliorer la sécurité de l’eau et l’assainissement dans les zones rurales et urbaines.
Ce programme vise donc, d’ici 2024, de faire passer de 19 % à 28 %, la proportion des populations rurales congolaises qui utilisent des sources d’eau améliorées. « Nous avons aussi en RDC uniquement une source sur trois qui est améliorée. Et là aussi, il y a des efforts considérables au niveau de l’eau et de l’assainissement à être faits au niveau du pays », a indiqué le représentant de l’UNICEF.
A signaler que ce nouveau programme de coopération pour la période 2020 à 2024 entre l’UNICEF et la RDC vient en soutien aux priorités du Gouvernement congolais. « Il a été effectivement aligné avec le plan national stratégique de développement, avec les priorités du nouveau Gouvernement ainsi que différents plans de réponse humanitaire et du nouveau plan des Nations Unies sur les cinq prochaines années », confirme M. Edouard Beigbeder.
Ce nouveau programme UNICEF – RDC, signale-t-on, vise à garantir que « les enfants de la République démocratique du Congo, en particulier ceux vivant dans les provinces les plus défavorisées et dans les conditions humanitaires difficiles, puissent avoir un accès équitable, de qualité et durable aux services sociaux de base ».
Bokulaka Baende
