Ses objectifs sont entre autres, d’agir au sein de l’Eglise catholique de manière concertée et coordonnée, pour la protection de la forêt du bassin du Congo. En plus, de travailler avec les communautés locales, les Organisations de la Société civile (OSC), les gouvernements, les parlementaires ainsi que les partenaires, sur la nécessité de soutenir des actions visant la protection de la planète.
La problématique du changement climatique et les enjeux de la gestion durable du bassin forestier du Congo (protection de la biodiversité et développement des communautés riveraines) ont amené l’Eglise catholique à réfléchir sur sa contribution en Afrique, pour la sauvegarde de ce bassin du Congo. C’est ainsi que le Réseau ecclésial pour la sauvegarde du bassin du Congo (REBAC) a été créé.
Il a été mis en place à l’issue d’un atelier consultatif tenu pendant deux jours à Kinshasa en octobre 2015. Lequel a été organisé à l’initiative de la Commission Justice, Paix et Développement et de Caritas Africa (deux Structures des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar, SCEAM) et de l’Apostolat social des jésuites en Afrique
Le réseau REBAC bénéficie donc de l’expérience du Réseau ecclésial Pan-Amazonien (REPAM) sur le contexte de la création de ce réseau, l’engagement de l’Eglise aux côtés des communautés pour la sauvegarde de la biodiversité, son attention soutenue pour la défense des intérêts des peuples autochtones, sa lutte pour le changement de conception du développement qui doit être protecteur de la biodiversité, ses efforts de plaidoyer qui partent du niveau local (des communautés locales) vers le niveau international en s’appuyant sur les réseaux nationaux et régionaux.
Signalons que les conclusions de toutes les interventions de cet atelier consultatif pour la sauvegarde du bassin du Congo ont convergé sur le fait que la planète court un grand risque si rien n’est fait à présent. Voilà pourquoi, au terme de cet atelier, les participants se sont engagés entres autres, à agir au sein de l’Eglise de manière concertée et coordonnée pour la protection de la forêt du bassin du Congo par la création de ce réseau REBAC.
Mais aussi à vulgariser la lettre encyclique du Pape François « Laudato Si » sur la sauvegarde de la Maison commune » dans les différentes structures de l’Eglise (régional, diocésain, paroissial, communautés de base, etc.) dans leurs différents pays. Et, à travailler avec les communautés locales, les Organisations de la Société civile (OSC), les gouvernements, les parlementaires, les partenaires et d’autres acteurs sur la nécessité de soutenir des actions visant la protection de la planète
Ils se sont également engagés à mettre en place et rendre fonctionnel un comité du REBAC. Lequel est composé des membres représentants des initiateurs de l’atelier, et d’un représentant par pays. Le comité a entre autres missions de s’assurer de de la tenue des réunions du réseau dans lesquelles seront représentés tous les pays du Bassin du Congo concernés (la RDC, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine).
Il a été donc recommandé aux SCEAM de jouer son rôle de leadership dans la promotion du REBAC, et aux conférences épiscopales nationales concernées de mettre en place des structures nationales du REBAC. Aux gouvernements respectifs des pays du Bassin du Congo, il a été recommandé d’évaluer avec précision le coût de la contribution des pays à la lutte contre le changement climatique.
Le REBAC recommande aussi aux opérateurs économiques (industries extractives) de contribuer à l’effort commun de réduction des émissions des gaz à effet de serre et à la sauvegarde de l’environnement.
Bokulaka Baende
La Société Civile environnementale du Maniema tire la sonnette d'alarme face à la destruction alarmante des forêts primaires dans le territoire de
Le Système National de Surveillance Forestières (SNSF) sera bientôt doté d’un bâtiment.
Le Groupe de Travail Climat Redd Rénové (GTCRR) dénonce avec la dernière énergie la tendance “malveillante” de l'ONG Greenpeace Afr
Greenpeace Afrique révèle que la Ministre de l'Environnement et Développement Durable, Ève Bazaiba, aurait attribué à une seule ent