Un groupe d’environnementalistes congolais alertent la population sur le fait qu’un environnement malsain tue plus que la pandémie de la Covid-19. Ils estiment que cet aspect des choses est plus rigoureux, mais clandestinement dans les oubliettes depuis belle lurette.
Pour eux, la Covid-19 ne doit pas consister une unique facette du drame, du fait elle revêt un caractère désastreux. Mais aussi et surtout, l’état de l’environnement doit être en bonne santé, « car il nous donne ce que nous faisons de lui », soulignent-ils. L’environnement étant défini aussi comme ce qui entoure l’homme (dictionnaire petit Robert, 2020).
« Notre vie aussi dépend de cet environnement, si elle est dégradée c’est donc la vie toute entière est dégradée, nous devons en veiller. Le paludisme, le choléra, la fièvre typhoïde, la diarrhée, etc. sont des maladies d’origine hydrique. Il nous faut une grande attention pour notre bien-être et celui de nos voisins », indiquent ces environnementalistes congolais.
Ils notent en effet que l’environnement désigne un écosystème modifié par l’homme. Cette modification est due par les nombreuses activités de l’homme (industrie, agriculture, l’extraction des mines, l’urbanisation,….) « qui par conséquent, mettent en péril l’héritage des générations à venir ».
Lesquelles activités produisent les déchets, soit toxiques ou non. Pourtant l’écosystème est considéré comme un réservoir des ressources naturelles et aussi comme un récepteur des déchets qui influent sur la vie humaine et de toute la communauté.
Et la covid-19 est cette pandémie désastreuse et meurtrière qui impose le respect strict de l’hygiène, en lavant quotidiennement et strictement les mains (car ces dernières se considèrent comme un vecteur par excellence, le port du masque, la distanciation sociale et/ou autre, au profit de toute la communauté.
Bokulaka Baende
