Comme chaque année, l’humanité célébrera le samedi 21 mars prochain, la Journée internationale des forêts. Occasion capitale pour les défenseurs de l’environnement pour sensibiliser chaque peuple où qu’il se trouve dans la planète, à la gestion durable des forêts. La sensibilisation étant la solution incontestée dans la lutte contre les changements climatiques qui menacent les équilibres de l’écosystème mondial.
Pour les environnementalistes, les forêts jouent un rôle capital pour assurer les ressources en eau de la planète. Et en marge de l’édition 2020 de la Journée internationale des forêts qui sera célébrée le samedi 21 mars prochain, l’Ong congolaise dénommée ESSF (« Environnement sain sans frontière »), recommande à la population congolaise de s’approprier de la gestion de son environnement, tel que l’exige la Constitution de la République de 2006, en son article 53.
Son président exécutif, M. Alain Botoko, dans un petit entretient nous accordé à bâton rompu, pense que la Rdc devait initier des actions pour imposer sa vision au monde entier à cause de ses 122 millions d’hectares de forêts tropicales qui sont toutes primaires et séquestrent plus de carbones (déversés par les pays développés) autant que d’autres types de forêts.
« Pour illustrer, nos forêts séquestrent 202 tonnes de CO2 par hectare, alors que la moyenne mondiale est de 162 tonnes de CO2 l’hectare », a-t-il affirmé. Il rappelle aux Congolais que les forêts ne sont pas des ressources infinies.
« Au Liban (Moyen-Orient) il y a quelques siècles seulement passés, il existait des forêts, mais actuellement ce sont des déserts qui ont remplacé ces forêts. Craignons que nos forêts ne disparaissent dans les années avenir, car le bassin du Congo dans son ensemble, connait déjà une disparition de plus de 700.000 hectares, selon des études des spécialistes. Changeons, si nous ne voulons pas disparaitre », prévient le président exécutif de l’ESSF.
Lepetit Baende
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