13 habitants du village de Kazimia, situé au bord du lac Tanganyika, dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu ont été tués par un hippopotame mâle âgé de 3 à 4 ans entre les mois de mars et juin 2020.
Ce grand mammifère aquatique a commencé ses attaques les habitants du village Kazimia depuis l’année 2018 dans ces eaux.
Selon Asesya Lusambya Nicolas, le chef de site de la réserve de faune de Ngandja Lwama , l’animal est venu du village de Sebele après avoir été chassé par sa famille utilise la légitimité défense car attaquée par les habitants.
” C’est l’homme qui provoque l’hippopotame, cet hippopotame est né à Kihanda Sebele, il a grandi dans le village avec les gens, mais lorsqu’il a atteint l’âge mature, l’hippopotame a fait le combat avec son père, son père lui a refoulé jusqu’à Kazimia, depuis 2018. De 2018 jusqu’en mars, l’hippopotame vivait avec la population sans problème, mais arrivé en mars ce sont les gens qui étaient les premiers à attaquer l’hippopotame. De mars jusqu’à juin il y a beaucoup des dégâts causés par l’hippopotame mais ces dégâts sont après avoir dérangé l’hippopotame dans l’eau. Si on dérange l’hippopotame, il cherche à se défendre” a dit Asesya Lusambya.
Et d’ajouter :
” Il y a déjà 13 morts, des rescapés dans l’eau mais aussi des dégâts énormes car l’hippopotame a détruit des maisons, des champs à la recherche de la nourriture. L’hippopotame fait la légitimité défense, l’hippopotame est attaqué dans l’eau et lorsqu’il est attaqué, lui aussi doit happer, il doit nécessairement se défendre. L’hippopotame n’a jamais happé quelqu’un à l’extérieur de l’eau, même à 0,5 mètre, c’est dans l’eau que les personnes sont happées et les personnes sont happées après avoir fait des menaces des habitants qui lui jettent les pierres sur l’hippopotame ou bien faire des querelles avec l’hippopotame”.
Asesya Lusambya Nicolas lance un appel à la population pour vivre avec cet animal.
” Je demande à la population de comprendre que l’hippopotame est menacé dans son habitat, il faut savoir comment vivre l’animal et ce n’est pas l’hippopotame seulement, il y a les crocodiles aussi qui sont là, qui sont dérangés.”
Face aux menaces auxquels font face les écosystèmes aquatiques, les acteurs oeuvrant dans le secteur environnemental plaident pour l’organisation d’une mission conjointe des séances de sensibilisation sur l’importance écologique de la conservation des hippopotames dans cette zone.
Justin Mwamba
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