Les grands comme petits exploitants agricoles de la République démocratique du Congo ont désormais la possibilité de multiplier leurs revenus et pourront même exporter dans d’autres en Afrique ou en Europe avec des prix satisfaisants. Ce, grâce à l’agriculture biologique. Un fertilisant majeur et révolutionnaire vient d’être mis sur pied pour contribuer à l’essor et au développement de l’agriculture congolaise.
Homologué par le Ministère de l’Agriculture à travers le Service national de fertilisants et intrants connexes (SENAFIC), ce nouveau fertilisant du nom d’Agronan, est un produit liquide qui, selon ses spécialistes, comporte des particularités spécifiques par rapport à sa composition. Et il convient à toutes les cultures agricoles telles que celle des légumes, gazons, fleurs ou arbustes.
Il a été présenté le mercredi dernier à Kinshasa au cours d’un atelier. A l’occasion, il a été indiqué que ce nouveau fertilisant contient 20 micro- éléments et est à 100% naturel, utilisant la nanotechnologie.
Il s’agit là d’un complexe d’éléments respectueux de l’environnement pour l’alimentation foliaire des plantes et le traitement des semences avant semis, composé d’un grand nombre de micro–éléments traités avec des acides organiques naturels de la nouvelle génération (acide citrique, succinique, malique, tartrique et leurs mélanges). Et il est vendu à 50% moins cher par rapport aux engrais traditionnels.
Selon des renseignements obtenus à l’issue de cet atelier de présentation, la production de l’agronan a obtenu un certificat européen organique standard dans la norme de l’agriculture biologique. « Ce produit est véritablement un plus pour l’agriculture en République démocratique du Congo. En distribuant cet engrais, nous participons à la transition écologique, solidaire et durable dans le respect de l’être humain et de notre environnement », a confié à la presse, le coordonnateur national du SENAFIC, M. Claude Kabangi.
D’après lui, les résultats obtenus lors du test de ce produit Agronan au Ministère de l’Agriculture sont impressionnants. « Avec une toute petite quantité d’engrais, le maïs est beaucoup plus grand, les feuilles sont plus vertes et plus larges, le diamètre au collet plus gros et la photosynthèse réussie apporte des épis au-moins 50% plus gros que ceux d’une parcelle non traitée. Donc, si nous voulons produire plus, utilisons Agronan », a-t-il affirmé.
Comme d’aucuns ne l’ignorent, la République démocratique du Congo comporte d’énormes potentialités agricoles. Et avec ses plusieurs millions d’hectares de terres arables, elle est capable de nourrir toute l’Afrique grâce aux produits de son sol, affirment des experts du secteur.
Néanmoins, la fertilité d’un sol dépend d’une culture à une autre. Une terre peut être favorable à la culture du passepalum et ne peut pas être fertile pour le cacao par exemple. Si l’on pense que le sol est trop riche, il faudrait savoir pour quelle culture.
Les sols tropicaux sont réputés pauvres, et la RDC étant un pays tropical, il a certainement besoin des fertilisants pour une production à grande quantité et surtout pour l’agro-business.
Bokulaka Baende
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