Des accidents mortels se multiplient dans des sites miniers. La mesure promise par le ministre de tutelle de renforcer le contrôle n’est toujours pas de mise. Un autre éboulement survenu, il y a dix jours, à Mukulungu, entité située à 12 kilomètres de Bikenge dans le secteur de Mulu en territoire de Kasongo dans la province du Maniema, a occasionné mort d’hommes.
La Société civile « forces vives » du Maniema pointe du doigt les services étatiques, notamment la division des mines et le SEAMAP, qui ont la charge de règlementer et d’encadrer les creuseurs artisanaux.
« Nous comme Société civile nous sommes en train de déplorer qu’on observe effectivement qu’il y a les services attitrés qui sont mis à la disposition des creuseurs artisanaux, mais il y a ce qu’on appelle un laisser-aller. C’est-à-dire, lorsqu’un creuseur artisanal est bien sécurisé, on peut éviter des incidents pareils », a déclaré André Kimbili Mondo, premier vice-président de la Société civile « forces vives » du Maniema.
Pour sa part, le ministre provincial des Mines, M. Cyprien Muanasamba, sur instruction du vice-gouverneur et gouverneur ad intérim, affirme avoir mis sur pied une commission ad hoc afin de mettre hors d’état de nuire, tous les auteurs qui favorisent l’exploitation dans les sites frappés par l’interdiction.
« Effectivement à Mukulungu, la Division des mines, en connivence avec SEAMAP, a pris les dispositions pour arrêter les activités minières artisanales dans ce site. Mais hélas, il y a eu des creuseurs qui se sont profilés frauduleusement pour creuser. Mais par surprise, ils ont succombé et il y a eu mort d’hommes. Nous avons enregistré trois morts. Ceux-là ce sont des récidivistes », a-t-il indiqué à la presse.
Et d’ajouter :
« Comme disposition que nous avons prise, c’est celle de chercher ces gens. C’est-à-dire, il y a une équipe qui est à pied d’œuvre en train de chercher les auteurs et coauteurs. Et là, nous allons renforcer le suivi pour arriver à mettre fin à ces drames au niveau de Mukulungu. Cette équipe que nous avons envoyée là-bas va dénicher, si jamais on va trouver nos agents qui s’impliquent dans cette affaire, je pense qu’ils seront punis sévèrement. Nous allons faire le mieux pour que ces gens soient dénichés afin de leur punir davantage ».
Bokulaka Baende
Le Vice-Premier ministre en charge de l'intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a procéd
Le Monkeypox, également connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui a récemment attiré l'attention en raison de plusieurs cas
En République démocratique du Congo, le Président de la République Félix Tshisekedi a promulgué le 14 novembre dernier la loi p
La justice belge a condamné trois personnes à des peines allant jusqu’à 8 mois de prison ferme et à une amende allant jusqu’à 8 000€ pour avoir imp
