La population autochtone du territoire de Lubudi (entité déconcentrée de la province de Lualaba au Sud-Est de la République démocratique du Congo), regroupée au sein de l’association socioculturelle dénommée Lwanzo Lwa Mikuba, est en colère contre l’entreprise minière Tenke Fungurume Mining (TFM). Selon cette association, la société TFM viole le nouveau Code minier et ne respecte pas ses dispositions qui exigent aux entreprises de réserver un quota d’embauche aux autochtones.
Franck Kisanga, secrétaire général adjoint de l’association Lwanzo Lwa Mikuba/territoire de de Lubudi qui appelle à l’implication des autorités nationales face à cette situation, dénonce également la pollution de plusieurs rivières et de l’air par l’entreprise TFM et ses sous-traitances.
« Nos villages, rivières, terres ancestrales, notre environnement sont pollués volontairement et consciemment par l’entreprise susmentionnée, nos frères et sœurs souffrant des maladies sans nom, maladies inconnues. A titre d’exemple, les villages Kioni (situé à 1.000 mètres de l’usine), Kuatebala, Ndelangunza, Kasanga, Manomapia, Ndela, pour ne citer que ceux-là, où nos parents meurent à cause des acides toxiques dont on ignore les noms, nos mères saignent et mettent au monde nos frères aux yeux jaunes à cause des pollutions minières. Les villages Kabombwa où les eaux de la rivière du même nom, et celles de la rivière Kakanda sont virées, dégradées, des champs marécageux et des espèces qui y dépendaient sont et ne peuvent détériorées et ne peuvent rien produire », a-t-il déclaré.
Il commente que les différents textes légaux stipulent que toute entreprise doit utiliser à 90 pourcent, la main d’œuvre locale. Ce qui est contraire à la société Tenke Fungurume Mining, qui a recruté 500 Chinois en date du 06 au 08 septembre dernier, a-t-il indiqué.
« Tous nos efforts fournis pour que la collaboration soit effective entre l’entreprise et les autochtones Lwanzo Lwa Mikuba demeurent sans succès. Ainsi, nous, peuples autochtones originaires et majoritaires, recommandons l’entreprise TFM ce qui suit : remplacement immédiat et sans condition des 500 Chinois venus au courant de la semaine du 06 au 08 septembre 2020 par les Congolais, majoritairement les autochtones ; la délocalisation pure et simple de nos villages souffrant des acides toxiques dans le respect strict du Code minier en son article 281 ; réservation officielle des quotas d’offre à la communauté locale Lwanzo Lwa Mikuba à chaque recrutement du contrat à durée indéterminée, tout comme à durée déterminée ».
Bokulaka Baende
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