Les braconniers et les trafiquants illicites des essences forestières floristiques et fauniques sont très bien organisés en République démocratique du Congo. Ils bénéficient des complicités des certains services étatiques et sont aussi suffisamment armés.
Pourtant, il y a des espèces qui sont protégés par la Convention de la nature de Washington et par la Loi n°14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature. Il y a aussi concomitamment la Loi n°82-002 du 28 mai 1982, portant réglementation de la chasse.
Ce qui ne les immunise malheureusement pas contre le braconnage. Si les singes en général, à part quelques-uns, sont partiellement protégés, en revanche tous les grands singes sont intégralement protégés. Et ces ennemis de l’environnement ne dorment pas sur leurs deux oreillers.
L’on se rappellera qu’au début du mois de septembre, précisément en date du 08 septembre 2020, 32 spécimens vivants des chimpanzés en provenance de la province du Haut-Katanga au Sud de la RDC, ont été saisis des mains des trafiquants illégaux des primates. Cette saisie avait été effectuée précisément à Chirundu, ville frontalière de la Zambie et du Zimbabwe. Elle est située à 400 Km d’Harare, la capitale zimbabwéenne.
L’envoi est passé par le poste frontalier terrestre de Mokambo, dans la province du Haut-Katanga pour se diriger vers l’Afrique du Sud. Ce qui met en évidence la complicité interne des services nationaux censés protéger les frontières nationales.
Cette situation fait constamment l’objet des dénonciations de la part de la société civile environnementale. Mais rien ne change.
Le commerce illégal international vers les pays d’Asie ne se limite pas qu’aux primates. Au même moment que les 32 spécimens de chimpanzés étaient saisis au Zimbabwe, le ministre congolais de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo Bazibuhe était informé de la part de l’Institut congolais pour la conservation de la Nature (ICCN), de la saisie par les éco-gardes du Parc national de Garamba, de 56 Kg d’écailles de pangolins.
C’était en date du 09 septembre 2020 dans le territoire de Niangara situé dans la province du Haut-Uélé. Ces écailles étaient stockées pour emprunter le poste frontalier d’Ariwara et franchir la frontière ougandaise.
Voilà pourquoi, face au perfectionnement des stratégies des braconniers et des complicités de certains administratifs, le Fonds mondial pour la protection de la nature (WWF), à travers un programme dirigé pour l’avenir, met aussi en place des stratégies qui responsabilisent les autochtones.
C’est le cas par exemple d’aide et de remise des moulins aux peuples autochtones (pygmées), pour accompagner les activités économiques des mutuelles de solidarité financière de proximité. En outre, ce même programme, avec l’appui financier et matériel de WWF, a réhabilité certains tronçons de route.
En investissant ainsi pour le développement économique, la population trouve ainsi un moyen pouvant stimuler la reconversion et l’abandon progressif du braconnage, au profit des travaux stables de l’agriculture.
Bokulaka Baende
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