Une étude révèle que les conflits qui sont multipliés entre le peuple autochtone pygmée et les administrateurs du parc national de Kahuzi-Biega autour de cette aire protégée sont à 65% liés au foncier.
Dans leurs résultats, l’Université Catholique de Bukavu et l’Université Evangelique en Afrique révèle que ces conflits ont repris au cours de deux dernières années sont dûs à l’interdiction d’accès au Parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) et à l’extension de ses limites.
L’étude démontre aussi que le conflit s’est perenisé du fait de l’impréparation de pygmées dans les processus de leur délocalisation en dehors du parc national de Kahuzi-Biega.
“Les conflits les plus récurrents autour du PNKB sont principalement liés au foncier. Ce résultat représente plus 65% de réponses exprimées lors de nos enquêtes quantitatives et plus souligné par les répondants des interviews individuelles et des focus groups. Entre le PNKB et les peuples autochtones pygmées, le conflit foncier est exacerbé par l’interdiction d’accès au PNKB et par l’extension des limites de ce dernier. Ce conflit s’est enraciné suite à l’impréparation des peuples autochtones dans le processus de leur délocalisation en dehors du PNKB, par des manipulations menées par des ONGs de défense des droits des PAP et par des acteurs politiques et opérateurs économiques.”, souligne cette étude.
Et d’ajouter:
“Entre le PNKB et les autres communautés riveraines (ACR), le conflit foncier est davantage lié aux nouvelles limites du PNKB, qui selon les répondants, ont empiété sur les concessions des communautés riveraines. Enfin, entre les autres communautés riveraines et les Peuples autochtones pygmées, le conflit foncier est davantage dû aux occupations anarchiques des espaces par les ménages des PAP, au non accès à la terre, aux déguerpissements intempestifs des ménages PAP dans les espaces occupés”.
Malgré plusieurs dialogues tenus entre le PNKB et les pygmées dont le dernier dit “Dialogue de Haut niveau” tenu du 19 au 21 septembre 2019,les pygmées sont retournés dans le parc national de Kahuzi-Biega où ils sont livrés à la carbonisation de bois pour la survie avec la bénédiction de groupes armés actifs au sein du parc.
Auguy Mudiayi
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