Le ministre congolais de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo, séjourne depuis lundi courant au Caire en Egypte, pour une huitième réunion dans le cadre de la relance des activités du Projet de gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) appuyé conjointement avec cette République arabe. Accompagné d’une équipe du comité technique consultatif conjoint, il a eu à échanger avec son homologue égyptien de l’Irrigation et Ressources en Eau, M. Mohamed Abdel Aty, rapporte une dépêche de la cellule de communication du Ministère congolais de l’Environnement et Développement durable.
Cette source affirme que pour ce partenariat signé entre la République démocratique du Congo et la République arabe d’Egypte depuis 2012, il y a déjà des retombées. Parmi lesquelles, la réalisation d’une trentaine de forages d’eau souterraine (consommation humaine et animale dont 10 puits équipés de système de distribution d’eau). Une autre grande réalisation est la construction d’un micro-barrage hydroélectrique.
Dans l’immédiat, poursuit cette même source, il est à noter l’inauguration en février 2021, du Centre régional ultra moderne des prévisions météorologiques, suivi hydrologique et changement climatique. L’on affirme même que des équipements seront acheminés à Kinshasa dans un bref délai et la formation d’experts congolais en Egypte va se poursuivre.
Pendant son séjour au Caire, le ministre Claude Nyamugabo a également visité dans la partie Est de la capitale égyptienne, l’ancien Centre des mesures du fleuve Nil, construit en l’an 815 de notre ère, avant de se rendre au Centre moderne des prévisions des pluies et des changements climatiques d’Égypte, pour enfin chuter au Centre de la télémétrie. Signalons que tous ces centres des techniques modernes ont entre autres objectifs de recueillir des données fiables sur les précipitations, l’humidité ainsi que le système d’alerte précoce (prévention des catastrophes).
En visitant aussi le centre des recherches hydrauliques du barrage du Delta, le ministre a apprécié l’évolution technologique des égyptiens dans le domaine de la gestion de l’eau. Un autre volet important de cette mission pour le ministre est celui d’avoir obtenu de la partie égyptienne, l’échange d’expériences entre fermiers égyptiens et congolais, a-t-on appris.
Bokulaka Baende
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