Le Parc National de Kahuzi Biega a célébré ce lundi 30 novembre ses 50 ans d’existence. Malgré ce demi-siècle d’existence, le Parc est toujours sur la liste des sites en péril.
Pour Dedieu Byaombe, directeur de ce parc, l’objectif doit être maintenant de sortir le parc de cette liste grâce aux mesures correctives.
” Le parc traverse les difficultés exigeant plus d’engagement de toutes les parties prenantes pour son retrait sur la liste des sites patrimoines mondial en péril. Tous nos efforts seront vains si nous n’arrivons pas à faire sortir le Parc sur la liste du patrimoine mondial en péril. Puisque cela n’honore pas qu’on aille au-delà de 50 ans en étant toujours sur la liste des sites du patrimoine mondial en péril. Nos efforts et notre vision c’est de concentrer le travail de tout un chacun sur la sortie de la liste des sites en péril”, a demandé Dedieu Byaombe, directeur du PNKB.
Les statistiques actuelles des espèces au PNKB font état de plus de 1262 individus gorilles des plaines de l’Est, 337 espèces d’oiseaux dont 32 endémiques, 44 amphibiens dont 13 endémiques et 1171 espèces des plantes dont 228 endémiques. D’autres espèces qui ne sont nulle part ailleurs et qui font la fierté du pays, les mammifères à caractéristiques des forêts d’Afrique Centrale, vivent aussi dans le Parc comme les éléphants des forêts, les buffles des forêts, les rhinocéros des forêts et les Pangouins.
Le Parc National de Kahuzi Biega est reparti dans 3 provinces notamment le Nord et Sud-Kivu mais aussi la province du Maniema. Depuis des décennies, plusieurs défis notamment sécuritaires ont caractérisé cet aire protégée le classant parmi les sites en péril, aujourd’hui des avancées sont enregistrées.
“Il s’observe une amélioration de la conservation de la biodiversité du site qui se traduit par l’opérationnalisation des secteurs pour mieux gérer cette aire protégée, le contrôle du couloir écologique jadis occupé par les fermiers, aujourd’hui libéré, augmentation progressive de la faune auprès après les guerres en répétition qu’a connu l’Est de la RDC, maintien de l’habitat en haute et basse altitude (…)”, a conclu Dedieu Byaombe.
Justin Mwamba
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