Au cours de la dernière année 2020, précisément le samedi 02 mai, la République démocratique du Congo a été dotée d’un nouveau plan directeur national actualisé pour le développement de son secteur du tourisme. Lequel constitue un document de travail capital, « car il pose les bases solides pour la formulation prochaine de la politique nationale du secteur Tourisme en RDC », selon le ministère national du Tourisme, M. Yves Bunkulu. Et il comprend sept chapitres : la présentation de la RDC; le cadre institutionnel et juridique ; le diagnostic du secteur du tourisme ; les orientations et les stratégies ; le plan d’action ; le financement ; et enfin le mécanisme de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation.
Cependant, alors que la RDC se dotait de son plan directeur national du tourisme, à cette même période, des spécialistes avaient fait une déclaration fracassante en défaveur de ce secteur au niveau mondial. Ainsi, avaient-ils soutenu qu’après la Covid-19, le secteur mondial du tourisme ne pourra pas encore se remettre avant 2023.
Comme tout le monde le sait, le tourisme constitue l’un des secteurs importants de croissance économique tant en République démocratique du Congo que dans plusieurs autres pays du monde. Et partout à travers le monde et en RDC, ce secteur du tourisme comme tous les autres, a été sinistré par la crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus. Et cela, durant une période de trois mois.
Cette situation a été accentuée par des confinements décrétés dans différents pays du monde, les restrictions de circulation et les suspensions des trafics aériens décidés par la plupart de gouvernements. Des spécialistes du tourisme estiment que même après la crise du Covid-19, leur secteur ne pourra pas se remettre normalement (de sa situation d’avant la pandémie de la Covid-19) dans moins de trois ans, soit pas avant 2023.
« Le fossé a été très énorme, d’autant plus que les investissements du tourisme ont connu des pertes colossales pendant ces trois mois d’inactivité presque. Les professionnels du secteur ont dû contracter des dettes auprès des banques. Malgré que celles-ci ont repoussé de trois mois les dates de paiement pour ces dettes, mais le manque à gagner s’avère très difficile à combler », avaient-ils déclaré.
Bokulaka Baende
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