Rainforest Fondation UK et Action pour la promotion des peuples et Espèces Menacés (APEM) saluent les récentes condamnations des éco-gardes du parc national de Salonga et ceux du parc national de Kahuzi-Biega.
Pour Rainforest Fondation UK ces condamnations sont un message d’espoir pour les victimes des abus des droits humains. L’ONG demande aux autorités compétentes de passer rapidement à l’indemnisation des victimes.
“Ces verdicts envoient un message d’espoir aux nombreuses victimes collatérales de la soi-disant« guerre de la conservation »que l’impunité ne sera plus tolérée. Nous appelons maintenant les autorités et leurs partenaires à rendre justice aux personnes affectées et à entreprendre un changement radical du modèle de conservation de la forteresse.”, a déclaré Maud Salber, Coordonnatrice principale du programme Conservation et droits de l’homme de RFUK.
De son côté, l’APEM appelle la société civile de la République démocratique du Congo de continuer de documenter d’autres abus de droits humains commis dans le cadre de la conservation.
“Nous saluons chaleureusement ce jugement et espérons que tous les autres cas de violations des droits humains dans et autour des aires protégées connaîtront le même sort. Cette initiative nationale de lutte contre la corruption et de promotion de l’État de droit doit être soutenue. Nous encourageons la société civile congolaise à continuer de documenter et de dénoncer les abus commis dans le cadre de la conservation.”,Blaise Mudodosi, coordinateur de l’APEM.
Et d’ajouter :
” Ces abus ne font qu’alimenter les conflits et les tensions déjà répandus entre les communautés locales et autochtones et les gestionnaires d’aires protégées – une situation qui ne profite en rien à la préservation de la biodiversité“.
Le 28 décembre dernier, la Cour militaire de Mbandaka, dans la province de l’Equateur, a condamné 5 éco-gardes du Parc National de Salonga impliqués dans l’affaire des meurtres, kidnapping, tortures, coups et blessures contre les populations riveraines au parc.
Quelques jours plus tard soit le 31 décembre, le Tribunal militaire de garnison de Bukavu (Sud-Kivu) a condamné 5 éco-gardes du Parc National de Kahuzi-Biega à des peines allant de 10 à 20 ans pour meurtre et complicité d’un meurtre d’un autochtone pygmée.
Auguy Mudiayi
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