En 2010, une Résolution de l’ONU reconnait l’accès à une « eau potable propre et de qualité » comme un droit de l’homme et déplore que 13% de la population mondiale, en soient privés. D’autant plus que l’eau est indispensable à l’existence, au développement et à la vie de l’homme.
De sa conception à la réalisation de ses activités comme l’industrie ou l’agriculture, l’homme a besoin de l’eau. Elle est une ressource si vitale qu’elle semble banale, mais sans elle, l’homme disparait.
Voire le développement de l’homme se fait dans l’eau. Avant sa naissance, l’homme passe par une période aquatique. Il passe 9 mois dans le ventre de sa mère baignant dans le liquide amniotique. Durant ses premiers jours d’existence, l’embryon est composé à plus de 90% d’eau.
L’eau est aussi le principal composant de l’alimentation de l’être humain (à plus de 60%), qui la consomme, lors de son activité quotidienne, deux litres et demi qu’il absorbe soit par la nourriture, soit par les boissons. Des scientifiques affirment qu’un être humain peut vivre plusieurs semaines sans apport de nourriture, mais ne vit guère plus de trois jours sans apport d’eau.
Cependant, l’eau ne se trouve jamais à l’état pur (H2O). Elle contient toujours des éléments minéraux et organiques ou encore des microorganismes. Ainsi, l’eau potable est celle dont on considère, à l’aune de normes de qualité, qu’elle peut être bue, cuite ou utilisée à des fins domestiques et industrielles sans danger pour la santé.
L’eau douce atteignable par l’homme représente 0,007% de toute l’eau sur la terre
L’eau potable, c’est tout d’abord de l’eau ! Et l’eau, c’est une substance naturelle que l’on trouve sur la planète Terre en quantité astronomique mais qui n’est pas si accessible que ça … Pour faire simple, il y a environ 1’400 millions de kilomètres-cube (Km3) d’eau sur terre ; cela représente un cube d’environ 1’100 kilomètres de côté.
Les océans, constitués d’eau salée, représentent environ 97% de toute cette eau. Les 3% restants (environ 42 millions de Kilomètres-cube) sont de l’eau douce, c’est-à-dire que l’on pourrait théoriquement consommer. Mais ce n’est pas si simple, car environ 31 millions de Km3 existent en permanence sous forme de glaces et de neige (que ce soit aux pôles ou au sommet de nos montagnes). Et environ 10 millions de Km3 sont présents sous forme d’eaux souterraines inaccessibles.
Il reste tout de même, dans cet inventaire de géants assoiffés, environ 250’000 Km3 d’eau douce dans les lacs, rivières et nappes phréatiques que l’homme exploite pour extraire l’eau indispensable à sa vie et à ses activités. Le « minuscule » volume d’eaux douces directement atteignables par l’homme ne représente donc qu’environ 0,007% de toute l’eau présente sur la planète terre.
Ces eaux douces sont donc un bien d’autant plus précieux que le stock d’eau sur Terre est constant et immuable.
Sources d’eau douce : nappes phréatiques, pluie, humidité de l’air…
Moins de 1% de l’eau présente sur Terre est de l’eau douce liquide. Pour s’approvisionner en eau douce, substance vitale pour l’homme et la société (boisson, agriculture, industrie, loisir, …), l’être humain puise dans de multiples sources.
Tout d’abord, l’homme prélève l’eau douce dans les eaux libres de surface, les plus visibles et les plus accessibles : sources, rivières, lacs. Et quand cela n’est pas suffisant ou possible, il creuse pour avoir accès aux réserves d’eau souterraine.
Les puits lui permettent alors de puiser dans les nappes phréatiques, qui peuvent parfois être non renouvelable dans le cas de l’eau fossile. Ainsi donc, l’eau douce est aussi captée dans les nappes phréatiques comme dans les rivières qui ne présentent pas de pollution et elle est acheminée dans des usines de purification.
Ici, les impuretés résiduelles devront être soigneusement éliminées par des procédés physiques, chimiques et biologiques plus performants – et nettement plus couteux – que dans les stations d’épuration des eaux usées. D’autre part, signalons cependant que si les prélèvements sont trop importants, des masses d’eau impropres à la consommation (eau salé, polluée) peuvent envahir les nappes phréatiques et corrompre l’approvisionnement.
Une autre source est tout simplement la pluie. Quand les précipitations sont suffisantes, il est possible de collecter de l’eau de pluie et de l’utiliser, à travers des citernes de récupération de l’eau de pluie par exemple.
Il y a lieu d’exploiter aussi la glace des icebergs un jour. Il existe déjà aujourd’hui des projets pour exploiter la glace des icebergs. Idée très en vogue dans les années 1970, ces projets proposent de tracter en mer de petits icebergs, constitués d’eau douce gelée, jusqu’aux régions où l’eau fait défaut.
Cependant, des difficultés techniques et le coût de l’opération ont laissé cette idée à l’état de projet, malgré quelques entreprises de « chasse aux icebergs ».
De l’épuration indispensable de l’eau
Puisqu’il n’existe donc pas de « nouvelles sources d’eau » qui viendraient compléter toute l’eau que l’homme utilise et qu’il souille au quotidien, et comme l’homme salit en permanence l’eau qu’il utilise pour ses activités industrielles ou agricoles, ou pour son usage privé (à la cuisine, à la salle de bains, dans le jardin, pour laver la voiture, etc.), il est indispensable d’épurer l’eau (on parle d’eau usée) avant de la relâcher dans l’environnement.
C’est le rôle des stations d’épuration (sous d’autres cieux), qui éliminent, par des procédés physiques, chimiques et biologiques, les impuretés et les substances néfastes ou toxiques contenues dans les eaux usées. Et l’on en arrive finalement à l’eau potable, qui est généralement (mais pas toujours) de l’eau douce naturelle ayant un traitement pour la rendre irréprochable.
Dans ce cas, le stock d’eau sur Terre étant constant, l’eau consommée dans ces pays (pour la plupart développés) a peut-être déjà été bue des milliers de fois avant par d’autres… Il faut seulement espérer que cette eau ait été correctement traitée avant d’arriver au robinet.
Bokulaka Baende
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