Sauf imprévu ou changement de dernière minute, un centre des prévisions en eau des pluies et de réchauffement climatique va être inauguré ce vendredi 21 mai 2021 à Kinshasa. C’est ce qu’a annoncé l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte en République démocratique du Congo, M. Hamdy Shaabam. C’était le mercredi 05 mai 2021 au sortir de l’audience lui accordé par Mme le vice-premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaïba Masudi.
Le diplomate égyptien a même confirmé la présence à cette cérémonie d’inauguration, du ministre égyptien en charge des ressources en eau. Selon des observateurs avertis, cette inauguration interviendra pendant que le Président en exercice de l’Union africaine, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat congolais, cherche voies et moyens pour faire converger les vues entre l’Egypte et l’Ethiopie dans le dossier qui oppose actuellement ces deux pays voisins.
Il s’agit de l’épineuse affaire qui concerne le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GBRE). L’histoire retiendra donc que l’un des plus gros dossiers du mandate de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête de l’Union africaine est la gestion du conflit entre l’Egypte et l’Ethiopie. Un dilemme qui aurait mieux fait de s’inspirer de la gestion des eaux par l’autorité du lac Tanganyika, estiment les observateurs.
Le dilemme : obliger l’Ethiopie à démolir cette structure qui, outre le milliard de dollars d’investissement, a suscité espoir, opportunités d’emplois et plusieurs ouvertures socio-économiques ? Ou alors, comme semble le craindre l’Egypte, doit-on condamner le « don du Nil » au « supplice de la désertification » en lui privant des eaux des pluies qui alimentent essence même du pays des Pharaons à partir de ses sources? Lui priver de ces eaux des pluies qui lui arrivent par transit de l’Ethiopie et qui font respirer l’Egypte au rythme de cru et décru du Nil?
Avant que l’Ethiopie n’investisse la bagatelle somme de plus d’un milliards de dollars dans cette entreprise et logiquement, s’attendre à rentrer dans ses frais « le projet aurait dû faire objet de concertations au préalable », pense un diplomate.
La survie même de l’Egypte est fonction du Nil, « l’Egypte est un don du Nil », dit-on. Puisqu’au pays des Pharaons, il pleut très peu. Dans la capitale Le Caire par exemple, il ne tombe que 50 mm d’eau par an, selon des scientifiques.
La vie en Egypte dépend donc des eaux du Nil qui, elles-mêmes, dépendent de la pluviométrie des eaux des sources dans les régions de leurs sources, dont le plateau de Kibali dans la province de l’Ituri en République démocratique du Congo (RDC). C’est ce qui explique l’importance accordée par l’Egypte à l’inauguration de ce Centre de contrôle des pluies à Kinshasa.
A en croie des scientifiques, les pluies saisonnières, particulièrement celles de Kibali en RDC, sont suffisantes pour grossir les eaux du Nil et le faire sortir de son lit entre juillet et septembre. Cette crue approvisionne en eaux pour l’irrigation et enrichit le sol en a déposant un limon.
Lorsqu’il est bas, il ne monte pas du tout et le pays (Egypte) se transforme en terre stérile et dessolée. C’est ce que redoutent les Egyptiens avec l’érection du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GBRE) qui retiendra les eaux du Nil avant qu’elles n’atteignent leur territoire.
Au finish, le problème principal de ce Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GBRE) est d’ordre économique, et l’approche à ces genres des problèmes dans la gestion des fonctions économiques du Lac Tanganyika peut inspirer dans l’avenir des cas similaires.
Bokulaka Baende
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