Il y a un temps, la Société civile environnementale dénonçait le pillage systématique du bois rouge en provenance du paysage des réserves de Lwama-Kivu, Ngandja et de la Réserve naturelle d’Itombwe dans la province du Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo. A la suite de ces nombreuses dénonciations, le Ministre honoraire de l’Environnement et développement durable, Me Claude Nyamugabo avait écrit au Gouverneur de province Théo Ngwabije Kasi, pour que soit mis fin cette d’exploitation illicite.
Dans sa correspondance, le ministre national avait instruit à l’exécutif provincial de mettre un terme à cette situation de pillage des bois rouges dans les réserves naturelles. Et il a été institué une équipe multipartite composée des services techniques appropriés des frontières, de sécurité routière et des forêts, pour mener une enquête approfondie sur les faits ainsi dénoncés. Il y sera également associé la Société civile, les communautés locales et les peuples autochtones.
L’objectif était de proposer des solutions idoines pour sauver cet écosystème « rare et riche en retombées financières » de la province du Sud-Kivu qu’il faut absolument léguer aux générations futures. L’équipe avait donc pour mission de trouver des voies et moyens susceptibles de décourager le saccage des bois rouges dans la province du Sud-Kivu.
Pourtant, c’est une mafia qui se fait sous la barbe des agents de la Direction générale de migration (DGM) et de la Police des frontières, au profit des pays voisins dont la Tanzanie, le Burundi et autres. Et curieusement dans son rapport, cette équipe multipartite fait état « des indiscrétions de la DGM/Baraka », selon lesquelles, « l’exploitation illégale de bois rouge en territoire de Fizi est une réalité qui date de longtemps et cela sous l’appui des autorités locales et par les services en charge de l’environnement au niveau du territoire ».
Chaque mois, le service de la DGM enregistre donc des quantités considérables de bois rouges pour l’exportation vers les pays voisins de l’Est du pays avant leur destination finale, la Chine. Des documents ont même été brandis pour preuve.
De son côté, le service du Commerce extérieur basé à Baraka avait affirmé que l’exploitation du bois rouge à Fizi est une affaire du Gouvernement central, c’est-à-dire, le Ministère de l’Environnement et Développement durable et les autres services qui interviennent dans ce secteur.
« Nous n’avons pas une main mise sur cette affaire parce que les contrôles que nous faisons sur l’exploitation des bois rouges sont connus et autorisés par les autorités compétentes à tous les niveaux, tant provincial que national. Notons que tous les permis d’exploitation existants datent depuis le Gouvernement du Premier ministre Bruno Tshibala avec son ministre de l’Environnement et Développement durable, M. Amy Ambatobe Nyongolo », avait affirmé le responsable de service du Commerce extérieur basé à Baraka.
« C’est facile d’accuser les autres, les absents surtout, mais il faut une structure formelle d’audits », a-t-il fustigé.
Bokulaka Baende
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