Dans le territoire de Fizi, l’organisation Elosan Vision accuse la société civile d’avoir initié une campagne d’abattage de plus de 100 chiens à Sebele. Selon l’Asbl, cette opération a bénéficié de l’autorisation des autorités locales en vue de lutter contre une prétendue rage canine.
« Engagé dans la promotion de droits d’animaux, nous dénonçons le carnage de plus de 100 chiens à Sebele par la société civile avec la bénédiction des autorités locales au motif de combattre la rage canine. Cette pratique doit immédiatement cesser. La société civile doit savoir que tous les êtres vivants ont droit à la vie, la solution de lutter contre la rage ce n’est pas de tuer ces animaux. Elle devrait sensibiliser les propriétaires à les faire vacciner. Nous interpellons les services de l’environnement et celui de l’agriculture, pêche et élevage à agir immédiatement pour arrêter ces tueries à Sebele qui se répand dans d’autres coins du territoire de Fizi », a interpellé l’activiste Bienvenu Wapute, coordonnateur d’Elosan Vision.
Pour sa part, le coordonnateur de la nouvelle société civile de Sebele, Awaya Mto confirme cette opération après avoir réussi l’autorisation de l’administrateur du territoire. Il explique que la campagne d’abattage des chiens fait suite aux plusieurs décès et blessés dus aux morsures des chiens.
« Nous avons initié cette opération après avoir enregistré 5 morts et plusieurs blessés dus aux morsures des chiens. Ces cas ont été enregistrés du 15 au 20 mai 2021 ici dans la localité de Sebele. C’est suite à ce grand danger que nous avons demandé l’autorisation de l’administrateur du territoire de Fizi pour abattre tous les chiens parce que les propriétaires ne veulent pas les faire vacciner. Nous avons été autorisés par l’administrateur et jusqu’à présent 112 chiens sont déjà abattus par les jeunes. Les vétérinaires aussi ont été d’accord avec cette opération car il a été constaté que la plupart des chiens n’étaient pas en ordre », a-t-il expliqué.
Durant le mois de mai, les cas de morsures des chiens ont augmenté dans la ville de Baraka. Au moins trois cas sont enregistrés chaque jour à Baraka, selon des sources médicales.
Lubunga Lavoix, à Baraka
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