A l’issue de l’atelier « Les trafics transfrontaliers, commerce illégal des ressources naturelles, fraude et corruption » financé par le Fonds mondial pour la conservation de la nature (WWF-RDC), les participants ont préconisé l’octroi d’un bon salaire aux fonctionnaires et militaires ayant une implication dans le secteur de frontalier pour juguler la corruption dans le secteur et combattre le trafic transfrontalier illicite des ressources naturelles. En ce qui concerne la problématique des conflits homme-faune au Sud-Kivu, la création d’une forêt communautaire pour chimpanzés et d’une réserve à hippopotames dans les zones conflictuelles. Ainsi donc, en finançant cet atelier organisé par le consortium des organisations de la Société civile œuvrant dans le secteur de l’Environnement, WWF vient de booster la création des forets communautaires.
En marge de la célébration de la Journée internationale de la biodiversité, célébrée le 22 mai de chaque année, le Fonds mondial pour la conservation de la nature (WWF-RDC) a financé, du mardi 25 au jeudi 27 mai dernier, un atelier organisé par le consortium des associations de la Société civile œuvrant dans le secteur de l’environnement au Sud-Kivu dans la ville d’Uvira. Ce, pour permettre aux participants de réfléchir sur des voies et moyens de juguler le conflit homme- faune et les maux du dérèglement climatique.
Cet atelier qui portait sur le trafic illicite transfrontalier et la corruption, a permis le dialogue politique sur la gestion des ressources naturelles dans la province du Sud-Kivu. A cette occasion, la coordination du consortium des organisations environnementales a fustigé « le trafic transfrontalier dont le commerce illicite du bois et autres espèces protégées ».
Pour la société civile du Sud-Kivu, la mauvaise gestion des ressources naturelles influence la baisse des rendements en termes de recettes au niveau du pays. « Nous voulons une bonne gouvernance au niveau des frontières. Il faut qu’il y ait des mesures spécifiques conduisant à une bonne gouvernance. Nous ne voulons pas qu’il y ait continuité des fraudes, la continuité des tracasseries au niveau des frontières. Les services habilités à être au niveau des frontières doivent être respectés et que la corruption soit suspendue. Notre rôle entant que société civile est que nous portions la voix aux autorités nationales afin que les agents affectés aux frontières et au service des douanes soient bien traités pour que cela soit diminuer », a déclaré M. Josué Aruna, président de la Société civile environnementale du Sud-Kivu.
Création des forets communautaires pour des chimpanzés et des réserves à hippopotames
Dans les milieux où les chimpanzés envahissent des champs des paysans, particulièrement dans les moyens plateaux (Kavivira, Kilibura, Karohoroho et Kilomoni), il a été suggéré la création des forets communautaires pour y faire prospérer les chimpanzés. Une proposition qui va dans la droite ligne du projet présidentiel du plantage d’un milliard d’arbres d’ici 2023.
Tandis que dans les zones où la cohabitation avec les hippopotames pose problème, il a été suggéré la création des réserves d’hippopotames. Etant donné que l’hippopotame est un spécimen d’une espèce totalement protégée par la législation nationale, sa chasse constitue un acte criminel, donc illégal.
Cela, conformément à la loi n°14/003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature, spécialement en ses articles 70, 71, 72, et suivant arrêté ministériel n° 020/CAB/MIN/ECN-EF/2006 du mai 2006 portant agrément de la liste des espèces animales protégées en République démocratique du Congo. Mais aussi, la Convention sur le Commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (CITES) du 03 mars 1973.
Dans une étude récente sur l’abondance, la répartition et les dégâts causés par les hippopotames le long de la rivière Ruzizi jusqu’à l’embouchure du Lac Tanganyika, dont un exemplaire de rapport nous est parvenu, il a été remarqué que le site de Luvungi, suivi de celui de Katogota, sont les plus frappés par les massacres des Hippopotames. Des scientifiques ont étudié l’abondance et la distribution d’hippopotames amphibies dans ces écosystèmes fragmentés.
Et ils ont observé dans l’enquête socio-économique de la population insulaire, que l’agriculture occupe 24,5 % des activités de ces populations insulaires. Et la forte présence des hippopotamus amphibius linnaeus 1758 (hippopotames commun) dans ces écosystèmes fragmentés, provoque des destructions des champs.
En outre, ces pachydermes érigent des barricades sur le chemin de l’école empêchant les enfants de s’y rendre. Face au dilemme dû à la protection des hippopotames et la survie socio-économique, l’option a été portée sur la création des réserves à hippopotames.
Bokulaka Baende
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