La Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba Masudi, plaide pour la prise en compte des droits et connaissances des populations autochtones et communautés riveraines des aires protégées en République démocratique du Congo dans la recherche des solutions face aux changements climatiques.
Dans son intervention au cours des journées européennes du développement (EDD21) co-organisées par la Commission européenne et la Fondation Virunga, Ève Bazaiba a expliqué que pour la République démocratique du Congo tant que les préoccupations des populations autochtones et riveraines ne sont pas pris en compte, l’économie verte ne sera qu’un simple slogan.
“Dans l’entendement de la République démocratique du Congo, l’économie verte restera un vain slogan en l’absence d’une prise en compte effective des populations locales dont les forêts ont été transformées en aires protégées. Cette question est préoccupante d’autant plus que les enjeux actuels et futurs exigent de plus en plus les sacrifices des populations riveraines des aires protégées qui devront consentir à concéder à autrui certaines de leurs prérogatives traditionnelles sur l’environnement”, a déclaré Ève Bazaiba.
Et d’ajouter :
“Les riverains ne doivent plus être regardés comme”un problème” mais plutôt comme “faisant partie de solution” aux parcs dans lesquels ils vivent. Que les communautés locales soient bénéficiaires de programmes classique d’éducation adéquate, de programmes spéciaux d’éducation environnementale, pour en faire des acteurs clés du développement durable et de la mise en place d’une économie verte”.
La Vice-Premier ministre en charge de l’Environnement et Développement durable a par ailleurs félicité l’Union européenne et d’autres partenaires de la République démocratique du Congo pour les efforts réalisés dans le domaine de l’environnement et du développement durable.
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