Comme le 17 juin chaque année, l’humanité a célébré jeudi dernier, la Journée mondiale de lutte contre la désertification. Pour cette édition 2021, le thème retenu de la journée est : « la restauration des terres arides en terres saines ».
Plusieurs sous-thèmes développés étaient relatifs à la pollution plastique, aux écosystèmes, le rôle des médias dans la protection de l’environnement ou encore la place de l’aménagement du territoire dans cette perspective. Comme d’autres pays d’Afrique, la République démocratique du Congo est également partie prenante à la Convention des Nations Unies sur la désertification.
Des spécialistes estiment que cette journée est célébrée dans un contexte de dégradation de la biodiversité dans son ensemble et que chacun doit s’investir pour sa restauration comme d’ailleurs marqué dans le thème de l’année. Pour cela, les gouvernements doivent mettre en place des projets et programmes dans le cadre de la protection de l’environnement en général et de la lutte contre la désertification en particulier.
Pour rappel, c’est en 1992 que l’ONU a adopté la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Par rapport à ladite convention, cette journée a pour but de rappeler à l’humanité les dangers de la désertification et de la sécheresse dans le monde. Puisque, si l’homme n’est pas responsable à l’origine des déserts, mais aujourd’hui il y contribue fortement.
Selon les critères de l’UNCCD, « la désertification est la dégradation des sols dans les zones arides et semi-arides. Quand les sols sont fragilisés, le couvert végétal s’amenuise et le climat impitoyable fait le reste ». A travers la planète, la désertification représente quatre milliards d’hectares de terres émergées (soit 1/3 de la surface du globe) ou encore 1/5ème de la population mondiale.
Chaque année, ce sont des milliers d’hectares de sols fertiles qui disparaissent. 30% du territoire des États-Unis est affecté par la désertification. Le nombre de personnes touchées directement par le problème est en forte croissance, et on estime que 280.000 personnes sont mortes des suites de la sécheresse entre 1990 et 2000.
S’agissant des conséquences de la désertification, les plus visibles se situent au niveau de l’environnement, car la désertification rend les terrains inondables, ce qui entraîne une salinisation des sols, et donc une détérioration de la qualité de l’eau. En second lieu, l’impact est aussi économique.
En effet, au niveau planétaire le manque à gagner s’élève, selon la Banque mondiale, à 42 milliards de dollars américains pour les régions touchées par la désertification (paradoxalement, le coût annuel de la lutte contre la désertification est seulement de 2.4 milliards).
Enfin, la dégradation des sols entraîne la pauvreté et la migration de masse à cause des famines qu’elle génère. Environ 60 millions de personnes sont parties des zones désertifiées de l’Afrique sub-saharienne pour le Maghreb et l’Europe entre 1997 et 2020.
Face à une telle situation, que faut-il faire ?
Des spécialistes en la matière estiment qu’il existe des solutions locales qui peuvent et doivent être mises en œuvre rapidement pour faire bouger les choses. Parmi elles, et pas forcément très coûteuses, il y a lieu de relever la régénération des sols et sa fertilisation grâce au compost et sa matière organique.
Le reboisement en est aussi une solution, car les arbres permettent de fixer les sols, renforcer la fertilité et absorber l’eau lors des fortes précipitations. Beaucoup estiment aussi que la technique ancestrale de la jachère constitue aussi une alternative intéressante.
Bokulaka Baende
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