L’Afrique est le continent des paradoxes en matière d’eau. Forte variabilité spatio-temporelle des précipitations, sécheresses et inondations qui se suivent ou alternent dans certaines sous-régions, abondance mais aussi pénurie, faible niveau des investissements en matière d’infrastructures et de capacités de services, plus du tiers de la population n’ayant pas accès à des services pérennes et de qualité. Tel est le tableau actuel du continent en matière d’eau et d’assainissement, dressé par une communauté de spécialistes africains œuvrant pour l’économie de l’environnement et du développement durable.
Ils soutiennent qu’avec 17 grands fleuves et 160 lacs qui l’irriguent, le continent africain dispose pourtant de ressources en eau renouvelables abondantes estimées à plus de 5.400 milliards de mètre-cubes par an. Cependant, malgré cette abondance des ressources en eau brute, l’Afrique fait face au défi de la maîtrise de l’eau pour les besoins essentiels de son développement économique et social.
« À noter que seuls 4% de ce potentiel sont à ce jour mobilisés pour les usages courants (eau potable, agriculture, énergie, etc.). Plus de 300 millions de personnes manquent d’un accès à l’eau potable et les maladies hydriques sont la première cause de mortalité sur le continent », précisent ces spécialistes dans une note d’information.
Selon leurs récentes estimations, seulement la moitié à peine des 54 pays du continent pourrait atteindre les OMD (Objectifs du millénaire pour le développement) en matière d’accès à l’eau potable. « Bien que cette cible des OMD soit atteinte depuis 2013 au niveau mondial, l’Afrique subsaharienne abrite 40% de personnes dans le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable », soulignent-ils.
Pour l’assainissement, ces spécialistes environnementaux indiquent que la situation est encore plus dramatique avec plus de 600 millions de personnes n’ayant pas accès à des installations sanitaires adéquates. « La défécation à l’air libre reste ainsi pratiquée par un grand nombre de personnes faute d’alternative, exposant le continent au risque du péril fécal », estiment-ils.
Bokulaka Baende
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