À son tour, l’ONG internationale Greenpeace Afrique appelle le Gouvernement congolais à annuler le contrat de la société Kimia Mining. La société chinoise d’exploitation pétrolière et minière est accusée d’effectuer des activités au sein de la Réserve de faune à Okapis (RFO) à Epulu, dans la province de l’Ituri.
Ce contrat viole l’article 25 de la loi n० 14-003 du 11 février 2014 relative à la conservation de la nature qui stipule que « Toute activité incompatible avec les objectifs de la conservation est interdite dans les aires protégées. Sous réserve des dérogations prévues par la présente loi, est nul tout droit accordé dans les limites des aires protégées et leurs zones tampon », argumente Greenpeace Afrique.
« Après la fausse bonne nouvelle sur le parc national de Salonga – retiré de la liste du patrimoine mondial en danger le mois dernier – voici que le réel fait son retour », dit Irène Wabiwa Betoko, cheffe de projet de Greenpeace Afrique pour la forêt du bassin du Congo.
« Ce bradage des forêts par les ministres censés les protéger doit cesser pour le bien des communautés forestières, de la nature et du climat », a-t-elle insisté.
Par la même occasion Greenpeace Afrique demande à la ministre de Mines, Antoinette N’samba Kalambayi à se conformer aux textes légaux.Et au Premier-ministre, l’ONG demande d’apporter une attention urgente à cette question.
Cette demande rejoint l’initiative de 205 ONG qui avait lancé l’alerte sur la destruction de l’habitat naturel de l’Okapi, espèce emblématique de la RDC et classée sur la liste d’espèces en voie d’extinction de l’UICN.
Auguy Mudiayi
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