Communiqué
Le Conseil international de coordination du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO a nommé hier les lauréats 2021 de la bourse pour les jeunes scientifiques (huit lauréats) et de la bourse Michel Batisse, qui récompensent des études de cas consacrées à la gestion de réserve de biosphère. L’annonce des lauréats des deux bourses a eu lieu durant la réunion annuelle du Conseil du MAB, réuni à Abuja du 13 au 17 septembre.
« Le monde a tant à apprendre des jeunes. Nous devons transformer le monde, pas uniquement pour les jeunes, mais avec les jeunes. Cette ambition guide depuis longtemps le travail de l’UNESCO dans tous les domaines de son mandat » a déclare la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
Décernée tous les deux ans, la bourse Michel Bâtisse, d’un montant de 12 000 dollars, revient cette année à Sharon Wright (Australie) pour son travail sur la Réserve de biosphère de Noosa. Intitulé Keeping it in Kin Kin – Community efforts to manage riparian ecosystems and waterways [Vers une gestion locale pour Kin Kin – Efforts communautaires pour gérer les écosystèmes riverains et les cours d’eau], son projet démontre que des approches collaboratives et intégrées permettent à la fois une gestion saine des terres, des sols et de l’eau, la conservation de la biodiversité et le développement de moyens de subsistance et de communautés durables.
Depuis 1989, les bourses MAB pour les jeunes scientifiques, d’un montant maximal de 5 000 dollars, sont décernées par l’UNESCO pour soutenir à travers le monde de nouvelles générations de scientifiques engagés dans la résolution des questions d’écologie et de durabilité. Elles visent à les encourager à travailler sur les écosystèmes, les ressources naturelles et la préservation de la biodiversité en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable.
Cette année, les huit jeunes scientifiques nommés sont :
Esteban Valencia (Équateur) : Développement d’une méthodologie pour la surveillance par drone et images satellite des zones à risque des écosystèmes de la Réserve de biosphère de Choco Andino de Pichincha
Micaela Giorgini (Argentine) : Explication des effets des perturbations liées au changement climatique et à l’action anthropique sur les services écosystémiques de la Réserve de biosphère du Parque Atlántico Mar Chiquito
Loua Serge Patrick Kone (Côte d’Ivoire) : Amélioration du rendement des systèmes agroforestiers (SAF) de cacaoyer dans la zone de transition de la Réserve de biosphère de Taï
Dese Yadeta Edesa (Éthiopie) : Évaluation des contributions socioéconomiques de la Réserve de biosphère de la forêt de Majang aux moyens de subsistance des communautés locales et autochtones : promouvoir des approches du développement socioéconomique innovantes qui soient socialement et culturellement appropriées, et écologiquement durables
Zeina Asaad Bourhane (Liban) : Élaboration de la première étude microbienne de la qualité environnementale de la Réserve de biosphère de Jabal Moussa au Liban.
Grace Warira (Kenya) : Comprendre le changement d’exploitation des terres et ses conséquences sur la dispersion des animaux du territoire masaï au sein des écosystèmes de la Réserve de biosphère d’Amboseli : lien entre le centre et la zone tampon de conservation des marais de Kimana et Lenker
Szabolcs Szanyi (Hongrie) : Étude sur les possibilités scientifiques d’établir une réserve de biosphère transfrontalière dans les plaines de Bereg, basée sur la recherche écologique communautaire dans la région protégée de Szatmar-Bereg en Hongrie et dans la réserve de chasse située près de Vel’ka Dobron’, dans la région de la Transcarpatie en Ukraine
Dian Burhani (Indonésie) : Évaluation du potentiel d’un produit local, les macroalgues de la Réserve de biosphère de Karimunjawa-Jepara-Muria, en tant que nanofibre de cellulose pour les masques en tissu non médicaux, afin de promouvoir l’économie verte pour la communauté locale.
Les réserves de biosphère sont des zones qui promeuvent des solutions innovantes en faveur du développement durable et qui servent de laboratoires d’idées et de bonnes pratiques en matière de conservation de la biodiversité. Le Réseau mondial des réserves de biosphère est géré par le Programme MAB, qui est à l’origine du concept de développement durable.
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