Dans une lettre ouverte au Président de la République Félix Tshisekedi, 185 organisations de la Société civile du secteur environnemental, foncier et des droits humains s’insurgent contre la mise en œuvre du projet de construction d’un barrage hydroélectrique sur la rivière Lufira en plein Parc national de l’Upemba, dans la province du Haut-Katanga. Elles déplorent en effet, des conséquences incalculables des travaux de construction de ce barrage lancés depuis novembre 2019, tant sur la protection de l’environnement que sur les moyens de subsistance de plusieurs communautés riveraines.
Ces Ong dans leur lettre ouverte signée le lundi 04 octobre 2021 depuis les villes de Bukavu, Goma, Kinshasa, et Lubumbashi, demandent au Chef de l’État d’user de ses prérogatives reconnues par la loi pour notamment, impulser des actions dissuasives plus durables particulièrement au niveau du Parc national de l’Upemba. Mais aussi, pour soutenir les initiatives en cours relevant du domaine de la conservation de la nature, du développement durable (Alliance verte du Grand Katanga) et de la lutte anti-braconnage.
Ainsi, elles suggèrent au Président de la République une série d’actions à mener. D’abord d’ordonner la cessation de toutes les activités en rapport avec l’érection de cette centrale hydroélectrique de Sombwe sur la rivière Lufira et à l’intérieur du Parc Upemba. Lesquelles activités, estiment-elles, constituent une menace pour la biodiversité de la région, surtout que la rivière Lufira fait partie des moyens de subsistance des communautés locales dans le bassin de la Lufira.
Puis, de diligenter des études pour l’évaluation du potentiel l’hydroélectrique de la région et qui reste favorable aux projets de la production de l’électricité en dehors des aires protégées. Mais également, de faire annuler purement et simplement les actes juridiques ayant été pris « en violation de la loi », pour permettre d’ériger des ouvrages « dont l’objet et la nature portent atteintes à la destination même du Parc national de l’Upemba ».
Ces 185 Ong proposent aussi au Chef de l’État d’ordonner la mise en place de l’Agence congolaise de transition écologique et du développement durable qui renforcerait l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Et, de mettre en place un mécanisme transparent de publication des études d’impact environnemental faites dans le cadre de la mise en œuvre des grands projets.
Mais aussi, d’initier des actes concrets d’accompagnement des gestionnaires des aires protégées dans leur combat contre leur envahissement ; et de mettre à la disposition de la justice l’ancien directeur général de l’ICCN, M. Cosma Wilungula « et tous les agents qui se sont compromis dans la gestion de toutes les aires protégées de la RDC ».
À toute fin utile, ces 185 organisations de la Société civile « œuvrant pour la réhabilitation, la conservation et la protection des aires protégées en République démocratique du Congo », implorent le Président Tshisekedi de rappeler son gouvernement dans la droite ligne pour le choix d’un modèle de développement durable « respectueux des engagements, des lois de la République et des conventions internationales ratifiées par notre pays. Ce, selon la volonté et la participation des citoyens en l’amenant à exercer la souveraineté pour le peuple et non contre le peuple ».
Bokulaka Baende
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