La Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) se félicite de sa participation à la 26ème Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) organisée du 31 octobre au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Ecosse (Grande-Bretagne).
Selon son Président en Exercice , facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne du PFBC, Dr Christian Ruck, Ambassadeur de Bonne volonté de la Déclaration de la COMIFAC, les forêts de l’Afrique centrale ont été au centre des négociations lors de la COP26 et la voix des pays du Bassin du Congo a été entendue. Ce, grâce à la facilitation du gouvernement d’Allemagne.
Pour illustrer ses propos, il a expliqué que pour la première fois dans l’histoire des Conférences des Parties, les pays d’Afrique centrale ont récolté un engagement financier des donateurs dans le cadre du « Fair Deal » pour accélérer la mise en œuvre de la Déclaration de la COMIFAC.
Il s’agit d’abord de 1,5 Milliard de dollars US (2021-2025) pour la protection des forêts d’Afrique centrale.
En dehors des 1,5 milliards de dollars pour le Bassin du Congo, il y a encore d’autres opportunités de financement qui rentreraient dans le cadre des prochains plaidoyers pour le « Fair Deal » afin de soutenir une répartition équitable, une bonne part de ces financements pour que le Bassin du Congo soit effectif. On peut citer notamment les 1,7 milliard de dollars US pour l’amélioration durable des conditions de vies des populations autochtones et des communautés locales ; 413 millions de dollars de financement climatique pour le Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) et 356 millions de dollars de nouvelles promesses pour le Fonds d’adaptation.
“Nous pouvons dire à la lumière de tout ce qui précède et sans risque de nous tromper que la visibilité internationale des forêts et des pays du Bassin du Congo a été consolidée et son Leadership dans l’agenda des négociations internationales relativement aux forêts confirmées.”, a déclaré le Facilitateur de la République Fédérale d’Allemagne du PFBC, Dr Christian Ruck, Ambassadeur de Bonne volonté de la Déclaration de la COMIFAC lors d’une conférence post-COP26.
Le bassin couvre une superficie totale de 3,7 millions de km2 et abrite certains des plus grands peuplements intacts de forêt tropicale humide de la planète, en plus de grandes zones humides. Il constitue la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde et considérée de ce fait comme le deuxième poumon de la planète, après l’Amazonie en déclin rapide.
En 2014, des scientifiques britanniques ont fait la découverte surprenante que la région abrite également les plus grandes tourbières tropicales du monde. Les tourbières du bassin du Congo sont essentielles à l’effort mondial de lutte contre le changement climatique. On estime qu’ils stockent 30 milliards de tonnes de carbone, ce qui équivaut à trois ans d’émissions mondiales de combustibles fossiles. Leurs sous-sols contiendraient d’immenses réserves d’hydrocarbures, ce qui encourage les investisseurs et les gouvernements à développer le bassin central et en particulier ses forêts marécageuses.
Le bassin du Congo est essentiel en termes de biodiversité. Il abrite de nombreuses espèces endémiques menacées d’extinction comme l’Okapi, le Bonobo, les Gorilles, les Chimpanzés et le Paon congolais, mais est également une source importante des bois d’œuvres et des services y compris Teck africain, utilisé pour la construction de meubles et de revêtements de sol.
Auguy Mudiayi
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