Les Pygmées de différents territoires de la province du Sud-Kivu plaident pour la mise en place de la feuille de route du dialogue tenu en 2019 avec les gestionnaires du Parc national de Kahuzi-Biega. Cette plaidoirie a été annoncée au cours d'un Forum des peuples autochtones du Sud-Kivu sur les meilleures pratiques de gestion durable des ressources naturelles et approche d'analyse sensible aux conflits.
" Pour ce forum des tribunes d'expression populaire sont organisées où les peuples autochtones batwa venus de 5 territoires dont ceux venus du territoire Kabare, kalehe, idjwi, mwenga et Uvira. Ces derniers discutent librement sur base d'approche d'analyse des conflits qui les opposent entre eux et les bantous, entre eux mêmes, entre eux et le PNKB. Ils ont défilé les facteurs diviseurs ne permettant pas une cohésion sociale entre eux mêmes, entre eux et le PNKB et entre eux et les communautés bantous. Ils ont établi les connecteurs qui peuvent les unir avec les autres communautés, avec le PNKB et entre eux", indique Josué Aruna, coordonnateur de la société civile environnementale et agro-rurale.
Ce forum a été caractérisé par la franchise pouvant renforcer la paix entre les peuples autochtones batwa eux mêmes, entre eux et le PNKB et entre eux et les autres communautés bantous. Les batwa reconnaissent qu'il n'y a pas Mumbuti sans Mazingira et pas de mazingira sans Mumbuti.
Au total dix recommandations ont été formulée lors dudit Forum tenu à Kalehe il y a quelques semaines afin d'aller dans une même direction:
1. La mise en œuvre effective de la feuille de route définie lors du dialogue politique sur le PNKB en 2019;
2. Un dialogue permanent entre eux et les autres parties prenantes dont le PNKB et les autres communautés bantous ;
3. Les mutuelles de solidarité en termes d'approche de résilience économique ;
4. La religion car l'église a un rôle important à jouer malgré qu'il se fait remarquer que les églises dirigées par les PA ne sont pas accompagnées et sont presque oubliées par les autres ;
5. Les initiatives de promotion et loisirs, comme les clubs de football des PA et l'organisation des sorties sportives des PA, l'enregistrement des équipes des PA aux pools provincial etc;
6. Le mariage, les PA souhaitent voir leurs filles Bambuti être marié légalement par les communautés bantous au lieu de les utiliser comme alibi culturel lorsqu'on l'on a des problèmes de santé sexuelle et ceci conduit très souvent à la violence sexuelle contre les Batwa et une foi rendue enceinte la fille est abandonnée à son triste sort et rentre dans le toit conjugale des parents sans pouvoir économique ;
7. L'accès à la terre malgré que cela se trouve dans la mise en œuvre de la feuille de route, il s'observe une léthargie et désintéressement de la part des autorités provinciales qui jusqu'à présent ne veulent pas donner des titres de sécurisation des terrains ayant été achetés en faveur des peuples autochtones batwa par certaines ONG locales, l'armée et l'ICCN ; les peuples autochtones souhaitent voir son excellence Monsieur le gouverneur mettre toute son énergie sur cette question de terre achetée ;
8. L'éducation des enfants PA, les Batwa reconnaissent les efforts que fourni par le PNKB pour l'éducation des enfants PA dans kabare et kalehe, cependant ils ont suggéré que des efforts soient plus renforcés afin d'autres enfants PA non encore prise en charge par ce programme de scolarisation trouve une solution ;
9. L'engagement des jeunes PA déjà diplômés. Très rares sont les institutions publiques et ONG locales qui engagent les PA comme agents.
10. L'inclusivité des initiatives en faveur des peuples autochtones Batwa, très souvent nombreux projets se limite à Kabare et Kalehe centre sans faire allusion aux peuples autochtones Batwa de la partie des hauts plateaux de kalehe ceci renforce la frustration de ces derniers et créent la division entre eux mêmes PA et avec le PNKB.
Justin Mwamba
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