Les parties prenantes et participants à l'atelier du comité de coordination du site PNKB tenu à Bukavu du 25 au 27 Septembre 2024 ont pris les engagements et résolutions fermes pour protéger ce patrimoine mondial situé dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema.
Ces assises des 3 jours, ont permis de comprendre les défis auxquels fait face le PNKB, mises en place des pistes de solutions et l'appropriation des uns et des autres.
Des actions concrètes pour la protection du Parc
Réunis autour d'une table, les experts, les peuples autochtones et les peuples riverains ont eu le temps de prendre des résolutions entre autres finaliser l’intégration des activités de
tous les partenaires dans le PO et le partager à ces derniers le moment opportun
" En ce qui concerne la démarcation et la délimitation du parc: finaliser la documentation participative ; poursuivre la démarcation et poser des bornes en Haute" ont resolu les participants.
Dans la suite, il y a aussi les apports des communautés vivant dans le Parc de créer
Créer une Commission de suivi afin d’évaluer la question des communautés qui vivent, jusqu’à ces jours, dans le Parc .
Aussi, d'instruire les chefs coutumiers de s’impliquer dans la protection du parc et
interpeller ceux qui se rendent complices de la destruction de ce dernier ; intensifier les échanges entre le PNKB et les acteurs clés des communautés locales, contrôler les ports clandestins qui facilitent le transport des prélèvements illégaux des parcs ; faire cesser les pratiques de prélèvements des taxes illégales sur les produits du parc, renforcer la sensibilisation de tous les acteurs pour faire cesser les activités de déforestation ; prendre des mesures idoines pour mettre fin à l’occupation du parc par les groupes armés ;
" En ce qui concerne la coordination et la mutualisation des efforts pour la conservation du Site : Créer un cadre de dialogue/d’échanges pour ces partenaires pour la coordination des activités et mettre au point tous les aspects y relatif pour l’amélioration de la communication" disent les résolutions générales de ces assises.
Pour les peuples riverains, les peuples autochtones et les autres, leur implication permet d'atteindre un nouvel élan dans la collaboration et l'exécution du plan de conservation et protection du PNKB.
Les peuples autochtones de tous les coins étaient également présents dans ces assises.
Ces derniers, se disent réjouis par le fait que cet atelier de COCOSI les a permis de se mettre ensemble pour discuter sur les perspectives d'avenir, les défis , comment ils peuvent les surmonter.
" Ce qui nous donne un nouvel élan car même la feuille de route de 2019 en plus de la loi portant protection des peuples autochtones ça va faire partis de ce grand plan. Nous espérons qu'on aura quand même des appuis. Nous sommes prêts d'accompagner ce processus car avant on n'était pas associé, comme on commence à nous associer, nos avis sont pris en charge et nous pouvons espérer que les choses vont bien aller " précise Donatien Mihali, représentant des peuples autochtones du Sud-Kivu
Des riverains également font parti de ceux qui ont été associés à cet atelier.
Représentant les Bamis et chefs coutumiers, ils rassurent de l'appropriation de ces résolutions par les chefs coutumiers.
" Il n'y a pas de Parc sans sol, et que dans la coutume congolaise, le détenteur du sol en premier lieu, c'est le Mwami, également le Mwami qui est le responsable de la population riveraine, voilà pourquoi notre présence était indispensable parce que les problèmes auxquels font face le PNKB c'est de l'ordre du sol, les querelles des limites entre les populations également liés à la cohabitation entre le Parc et les populations et les Bami, ils sont les détenteurs du pouvoir coutumiers, ils peuvent jouer un rôle important pour aider les uns et les autres", salue Ulimwengu Munyororo Solo, conseiller juridique chefferie de Buloho et représentant du Mwami Kitenge Amisi.
Le gouvernement provincial s'assume pour la protection du Parc.
Le ministre provincial de l'économie verte et environnement, Didier Kabi qui a représenté le gouverneur Jean Jacques Purusi dans ces assises ea réitéré la position du gouvernement provincial de protéger ce patrimoine en luttant contre l'insécurité, le braconnage et d'autres fléaux.
" La déforestation en faveur de laquelle le gouvernement provincial a affirmé la nécessité d'agir rapidement pour freiner la destruction de notre forêt qui est un élément vital de la biodiversité, l'insécurité dûe aux groupes armés dont la présence dans certaines zones compromet non seulement la sécurité du Parc mais celle des populations environnementales, le braconnage qui demeure une menace constante et l'ICCN en partenariat avec les forces de sécurité doit continuer à renforcer ces actions pour mettre fin à ces pratiques illégales et protéger les espèces emblématiques du Parc" a dit le ministre Didier Kabi.
D'autres engagements importants sont la la démarcation des limites des Parcs pour laquelle il est impératif d'accélérer la délimitation du Parc afin d'éviter les conflits d'occupation et garantir la protection des terres protégées et afin l'envahissement du couloir écologique en faveur de qui du côté gouvernement, garantir que personne n'est au dessus de la loi.
" C'est une occasion pour nous de renouveler cet engagement de partenariat et de bonne collaboration" a précisé le Directeur Technique de l’ICCN, représentant du Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN).
Au Sud-Kivu, un projet d'arrêter a été déposé pour la protection du Parc.
Une satisfaction du Parc pour le directeur de site du PNKB.
" Tous les acteurs impliqués entendent protéger et valoriser le PNKB, pour que les générations futures puissent également bénéficier de ce trésor naturel", a conclu le Directeur Chef de site Arthur Kalonji.
Justin Mwamba
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