Jeunes, mamans, papas, notables, leaders d’opinion, membres des partis politiques, chefs des quartiers et des rues, toutes les couches de la population de la commune de Barumbu, ont répondu présent ce mardi 02 février 2020 à l’appel du Cadre pour la mobilisation sociale (CMS). Cette organisation de la Société civile a organisé une tribune d’expression populaire autour de l’opération « Kinshasa Bopeto », initiée par le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, M. Gentiny Ngobila Mbaka, et lancée le 19 octobre dernier par le Président de la République.
L’église « Les Rachetés » située sur la rue Kibati n°15, derrière la maison communale de Barumbu dans la commune du même nom, a servi de cadre pour abriter cette activité. Laquelle a été rehaussée par la présence des autorités communales (avec un représentant du bourgmestre, le secrétaire communal) et d’un conseiller et expert à la Coordination provinciale de l’opération « Kinshasa Bopeto », M. Donald Mayeye.
Celui-ci a, dans son exposé, présenté aux participants la vision globale de cette opération Kinshasa Bopeto. Il a aussi expliqué aux habitants de Barumbu le contexte qui a amené le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa à focaliser sa politique quinquennale dans cette opération Kinshasa Bopeto.
Il a affirmé que la lutte contre l’insalubrité se trouve en bonne place parmi les priorités du programme d’action du gouverneur Gentiny Ngobila. Toutefois, a-t-il reconnu que trois mois aujourd’hui après lancement de l’opération, « Kinshasa Bopeto » connaît encore des problèmes sérieux.
A en croire cet expert, l’opération « Kinshasa Bopeto » est un programme étalé sur les 5 années du mandat du Gouverneur. Et il comporte au-moins 5 axes, parmi lesquels la bonne gouvernance que prône Gentiny Ngobila dans sa vision de gérer autrement la ville et de la lutte contre les antivaleurs ; les infrastructures, le changement des mentalités, etc.
« Notre intervention cadre dans la sensibilisation sur l’opération Kinshasa Bopeto. Nous sommes venus à Barumbu pour rappeler à la population, à travers cette tribune d’expression populaire, que la salubrité ou la lutte contre l’insalubrité c’est l’affaire de tous. Cela veut dire que toute Kinoise et tous Kinois doit prendre le soin de sa devanture. C’est l’Edit 003. La loi dit, 10 mètres devant sa maison, 10 mètres à côté, 10 mètres derrière est en charge du propriétaire de la maison. C’est tout comme les parcelles, les boutiques, chacun doit prendre soin régulièrement de sa devanture », a indiqué le conseiller dans une interview nous accordée.
Deuxièmement, a-t-il ajouté, « on a parlé de l’opération proprement dite. La population kinoise, particulièrement celle de la commune de Barumbu, doit s’approprier de cette opération. Que cette opération soit l’affaire de tout un chacun. Qu’il y ait changement des mentalités. Que le comportement des Congolais puisse changer à travers l’opération Kinshasa Bopeto. Et vous verrez que cette opération, une fois que la population va s’en approprier, ça deviendra quelque chose d’habituel et notre ville sera propre ».
Pour appuyer le conseiller Mayeye, le chargé de sensibilisation et hygiène de l’opération Kinshasa Bopeto dans la commune de Barumbu, M. Amédée Lukusa, a expliqué qu’au niveau de la coordination communale, le travail a déjà commencé avec la sensibilisation à travers les rues. « Les gens doivent arrêter de vivre dans l’insalubrité. Ils doivent changer de comportement et de mentalité », a-t-il déclaré.
A la suite des interventions, le débat a été ouvert avec des échanges entre les participants et le conseiller Donald Mayeye, M. Lukusa et le secrétaire communal de Barumbu. Ces derniers ont répondu aux multiples préoccupations soulevées par la population.
A l’issue de cet échange très engagé, les participants ont formulé quelques recommandations aux autorités. Parmi lesquelles, réhabiliter le service des cantonniers ; renforcer le mécanisme de suivi et contrôle à tous les niveaux ; appuyer les chefs des quartiers et des rues en matériel de travail et financement pour la motivation des travailleurs et volontaires ; doter la commune de Barumbu des outils de travail dont les véhicules d’évacuation des ordures, des pelles mécaniques… ; et mettre en place des dépôts de transit des déchets, etc.
Multiplier des telles rencontres
« Cette activité est organisée du fait que la thématique en vogue c’est « Kinshasa Bopeto ». Et les autorités provinciales lancent à longueur des journées cette opération et par moment la population a du mal à comprendre le contenu réel de cette vision. C’est comme ça qu’on a créé ce cadre. Aujourd’hui vous avez vu cette interaction, des informations de part et d’autre. Mais nous avons chuté sur les besoins réels pour qu’effectivement cette opération devienne concrète. C’est-à-dire, on ne peut pas parler de l’opération Kinshasa Bopeto sans qu’il y ait des préalables telles que les outils comme des pelles mécaniques, les camions d’évacuation d’ordures, des dépôts de transit des déchets, etc. Tous ceux-ci ce sont des éléments qui doivent faire en sorte que l’autorité prenne des dispositions pour baliser ce chemin », a confié à la presse le coordonnateur national du Cadre pour la mobilisation sociale (CMS), M. Aimé Bakila.
Et de l’autre côté, poursuit-il en exhortant « que la population s’implique pour que déjà rendre propre son environnement immédiat ne demande pas les yeux de la tête. Donc, à un niveau la population est aussi l’acteur principal dans cette opération. Au regard de ces échanges, on se rend compte que tout le monde regarder maintenant dans la même direction. C’est vrai que ce qu’on a fait ce n’est pas encore assez, mais il faut que de part et d’autre qu’on multiplie des telles rencontres afin que réellement demain nous puissions vivre l’impact de l’opération Kinshasa Bopeto ».
Signalons en outre que cette activité du CMS a été rendue possible grâce à l’appui du programme FADOC (Formation-appui et dynamisation des organisations communautaires à la base), mis en place par le Centre national d’appui au développement et à la participation populaire (CENADEP) pour le renforcement des capacités des acteurs collectifs du changement social.
Lepetit Baende
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